Mouvement des Focolari

Domenico Mangano, un homme libre

Nov 16, 2017

Le 11 novembre 2O17 à Castelgandolfo (Rome), a eu lieu l’ouverture de la cause de béatification et de canonisation de l’homme politique italien, avec une célébration eucharistique présidée par le cardinal João Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique. La demande d’ouverture de la cause avait été accueillie le 9 mars dernier par l’évêque d’Albano, Mgr Marcello Semeraro.

DomenicoManganoAu don de soi que Dieu lui demandait, Domenico Mangano (1938-2001) avait répondu « tout de suite, dans la fidélité, la continuité, mais surtout, toujours, dans la liberté absolue de conscience. Il choisit librement l’engagement social et se spécialise dans la politique ; librement, après la rencontre avec le mouvement des Focolari, il se met quotidiennement à polir son âme dans le « saint voyage » en unité avec les frères. Cette expérience envahit en profondeur ce citoyen actif et plein de ressources, ce laïc engagé et combattif, ce politicien enflammé et acéré, ce chrétien authentique et à la foi riche, qu’est Domenico ». Ce sont les mots de Mr. Tommaso Sorgi à l’occasion de la mort du « cher ami, plus que frère, confident discret et sage », qui, avec Domenico a pu durant de longues années  « partager  le  désir commun de lier terre et ciel, la passion ardente de traduire dans la difficile arène politique le message provocateur de l’évangile. Avec lui, il a surtout partagé la naissance du mouvement politique pour l’unité, cette manière de vivre l’expérience politique pour édifier la fraternité universelle lancée sur les sièges du parlement par Igino Giordani, notre modèle à tous ». Domenico Mangano naît à Anzi, province de Potenza, le 22 février 1938. En 1949 la famille déménage à Viterbo. Une fois bachelié, en 1958 il réussit un concours à l’Institut National de la Sécurité Sociale de Pavie et il s’y installe, il fréquente en tant qu’étudiant et employé la Faculté d’Economie et de Commerce. De retour à Viterbo il rencontre Maria Pia qu’il épouse le 24 août 1966. Trois enfants naissent : Paola (1968), Giuseppe (1970) et Maria Flora (1972). Pour Domenico ce sont des années d’engagements intenses en famille, au travail, avec les universitaires, dans le syndicat, l’Action Catholique, les études. Années où il se lance dans l’activité politique comme fonctionnaire de l’administration à Viterbo. DomenicoMangano_01En 1974, Domenico connaît le mouvement des Focolari et ses idéaux. Il y adhère avec Maria Pia. Il s’engage dans la branche des Volontaires de Dieu, laïcs engagés à incarner dans tous les aspects de la vie sociale la lumière qui ressort du charisme que l’Esprit a insufflé à Chiara Lubich. Il veut « suivre le rythme de Dieu » qu’elle lui indique et souvent il lui écrit. A propos de Domenico, Chiara ira jusqu’à dire qu’elle a décelé en lui un mystique. DomenicoMangano_03Domenico meurt à Viterbo le 22 décembre 2001. L’année précédente on lui avait diagnostiqué une tumeur incurable. Il fait face à cette nouvelle, conscient de devoir « terminer un premier chapitre de sa vie, en le confiant au cœur de Jésus, pour en ouvrir un autre, tout nouveau », écrit-il en communiquant sa situation à Chiara. Par un décret du 9 mars 2017 Mgr. Marcello Semeraro, évêque d’Albano, accueille la demande du postulateur Waldery Hilgeman d’ouvrir la Cause de Béatification et de Canonisation de Domenico Mangano, en invitant la communauté ecclésiale à s’exprimer sur la réputation de sainteté et les signes du nouveau Serviteur de Dieu. Lire tout: Domenico Mangano  

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Le temps de la Création

Le temps de la Création

Cette année encore arrive le Temps de la Création, la célébration chrétienne annuelle pour prier et répondre ensemble au cri de la Création.

Chiara Lubich : au-delà de la nature

Chiara Lubich : au-delà de la nature

Le 7 février 1971, Chiara Lubich écrit cette pensée dans son journal où elle parle de l’expérience profonde de la proximité avec les frères et sœurs qui souffrent.