Mouvement des Focolari

Un climat de joyeuse attente

Mai 8, 2018

Dans quelques heures le Pape François arrivera à Loppiano. Voici quelques brèves interviews des habitants de cette cité pilote internationale pour saisir l’ambiance qui règne sur place.

“Que faisais-tu quand tu avais mon âge ? Quels jeux me conseilles-tu ? ». C’est la question que Luis Francisco, jeune mexicain de dix ans, adresse au Pape François en attendant son arrivée. Comme lui, tous les habitants de la cité pilote internationale font le compte à rebours. Une attente qui a commencé début février lorsque le secrétariat du Pape François a communiqué l’annonce de sa visite, le 10 mai, aux cités pilotes de Nomadelfia et de Loppiano. Dans la première des 24 cités pilotes des Focolari qui sont nées au cours des années, le Pape François viendra voir en personne comment on vit « à l’école du seul Maître », comme lui-même l’a définie. « Surprise et joie profonde », s’était exclamée Maria Voce, la présidente des Focolari, à la nouvelle tout à fait inattendue de cette visite. Ces jours-ci Loppiano regorge de monde. Des visages souriants et rayonnants. Beaucoup de jeunes venus pour le Genfest qui a rassemblé fin avril des centaines de participants venus de toute l’Italie, mais pas seulement, et des milliers le matin du 1er mai,  radieux malgré la pluie menaçante. On retrouve partout un air de fête, une attente chargée d’espoir et pleine d’effervescence…comme à l’approche d’un événement qu’on n’oubliera pas de si tôt. Nous sommes allés, caméra en main, à la rencontre des habitants de Loppiano, tous au travail et vaquant à leurs activités normales, pour saisir l’ambiance. Benedetta se trouve à Loppiano pour sa période de formation à l’école des focolarines. Pour elle la visite du Pape est aussi un cadeau de Dieu, car elle coïncide avec son anniversaire : « Même s’il ne s’arrête que peu de temps, j’espère qu’il pourra rencontrer cette famille que nous cherchons à construire chaque jour ». Depuis 1966  le groupe musical Gen Rosso est basé à Loppiano, né, selon le désir de Chiara Lubich, pour aider à diffuser, à travers la musique, le message d’un monde plus juste, plus pacifique et solidaire. Chacun de ses membres vit personnellement cet esprit, ce qui se traduit par un style de vie tout imprégné de communion et de fraternité. Depuis quelques années Michele Sole a intégré le groupe. C’est lui qui entonnera le chant  « Madre dolcissima » (Très douce Mère) sur le parvis du sanctuaire dédié à la Mère de Dieu (Theotokos), où tout est prêt pour cette rencontre historique. Il est en train d’envoyer au Pape  un message de remerciement « pour avoir eu le courage de prendre le nom de  François. Je pense que cela n’a pas été  facile de choisir un prénom qui signifie donner la préférence aux pauvres, aux oubliés ». Pendant ce temps là,  de la salle de répétitions fusent les notes de la chanson « Accendi la pace » (déclenche la paix), que les membres du Gen Rosso sont en train de mettre au point avec l’autre groupe musical de Loppiano, le Gen Verde, une formation pluridisciplinaire, composée d’artistes et de musiciens, qui se caractérise par son profil très international. Roberto Cipollone, Ciro de son nom d’artiste, basé à Loppiano depuis 1977, a le don de mettre son imagination et son talent pour transformer des objets usagés ou des matériaux destinés au rebut en des œuvres qui touchent le cœur et le comble d’émerveillement. « C’est l’artiste qui leur donne une nouvelle vie ». Grâce à son art, il a fait naître une « Boutique », qui exprime son propre talent et son amour pour la  nature à travers la sculpture, la peinture, l’artisanat.  « Je m’attends à ce que le Pape puisse trouver ici, réalisés, ses désirs les plus cachés ». Aranza, qui vient du Mexique, participe en ce moment à « l’École Loreto », où des familles  de divers Pays et langues approfondissent la spiritualité de l’unité. L’internationalité et l’immersion « à plein temps » dans les cours, qui commencent chaque année en septembre pour se terminer en juin, en font une expérience unique d’échanges et d’enrichissement entre les cultures. Elle souhaiterait que le Pape réponde à une question brève, mais engageante : « Que pouvons-nous faire, nous les jeunes, pour vaincre les conditionnements et les stéréotypes imposés par la société ? ». Quant à Natalia, une étudiante brésilienne qui fréquente à Loppiano l’Institut Universitaire Sophia,  elle souhaite connaître se sa part le rôle des jeunes couples dans l’Église. Beaucoup de questions, d’interrogations, de souhaits. Mais toujours cette même joyeuse attente! Chiara Favotti


LIVE STREAMING from Loppiano on 10th May at 10.00 (CEST) http://live.dev.focolare.org Vatican Media Live: 08.00 am -12.00

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