Joseph Moawwad, 24 ans, a participé au congrès et nous a écrit pour nous faire part de son expérience personnelle. « Je vivais une période très difficile, un sentiment de tiédeur, sans enthousiasme ; également pour ce congrès, peut-être à cause des fortes tensions que je vis et que les jeunes Syriens vivent. Les conséquences de la guerre perdurent, depuis 13 ans déjà, et plus récemment, l’attentat d’ il y a quelques jours à Homs. Nous l’avons appris dès le début du congrès. Cependant, la grande surprise a été de rencontrer 90 jeunes du mouvement des Focolari venus de toutes les régions de Syrie. J’ai senti comme une tempête qui enlevait les cendres qui couvraient les braises de mon cœur, et ainsi le ‘feu’ en moi a repris. Les expériences de communion, de partage, de fraternité entre nous et cette tension de vivre l’amour mutuel pour avoir la présence de Jésus parmi nous (cf. « Là où deux ou plusieurs sont unis en mon nom, je suis au milieu d’eux », Mt 18, 15-20) ont effacé tout ce que je ressentais auparavant et ont rendu plus puissante cette flamme que j’ai sentie, se rallumer en moi. À la fin de la journée, pendant la prière communautaire, j’ai compris que je prenais une décision : garder cette ‘flamme’ que j’ai sentie, se rallumer pour longtemps, la faire grandir, la donner aux personnes les plus faibles et les plus découragées. J’ai découvert que l’unité avec les autres jeunes des Focolari, l’amour réciproque qui nous lie, est la solution à toute cette haine et à tout ce mal que nous vivons. Et puis la présence de Jésus en nous et parmi nous : c’est lui qui nous donne la force et l’espoir d’un avenir meilleur ».
Lorenzo Russo
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