Mouvement des Focolari

On the Other Side Tour : on commence en Grande Bretagne

Oct 5, 2015

Du 4 octobre au 5 décembre prochains, le Gen Verde sera en Écosse, Galles et Angleterre. Douze dates, dizaines de workshop, rencontres avec des personnes d'églises chrétiennes et de religions différentes. Le défi ? Montrer que la diversité n'est pas une menace, mais une richesse qui vaut la peine d'accueillir. On en parle avec Sally Mc Allister, manager du groupe.

20151005-01On a travaillé dur. Pendant trois ans, nous nous sommes mis à l’écoute de milliers de personnes, surtout des jeunes, que nous avons rencontré chez nous ou dans nos tournées. Nous avons composé de la musique, écrit des textes, mais surtout, nous avons essayé de ”vivre” dans le sens littéral du terme : en se mettant au jeu, en risquant, en accueillant le beau et le laid de l’humanité. Nous sommes impatientes de partir pour la Grande Bretagne : nous allons pour accueillir et partager, mais aussi pour donner ». C’est Sally McAllister, manager du Gen Verde, irlandaise d’origine et anglaise d’adoption qui parle : « J’ai vécu à Londres pendant plus de 30 ans et j’ai appris à connaître et à aimer les gens. C’est donc avec une grande joie que nous répondons à l’invitation de retourner là ». Les Focolari sont présents en Grande Bretagne depuis 1963, dans pas mal de villes du Royaume Uni et ses membres sont catholiques, anglicans, fidèles des Églises Libres. Il y a aussi des musulmans et des sikhs qui, dans leur mesure, sont un réel témoignage d’unité vécue, soufferte et réalisée dans le quotidien. « Pourquoi nous ont-ils appelées ? – continue Sally – Ce sont les communautés des Focolari qui ont organisé la tournée entière. Une vingtaine de groupes de jeunes et d’adultes, de familles, dispersés dans le Royaume Uni. Nous l’avons rêvé et organisé avec tous. Ils nous ont dit de vouloir ouvrir mieux et davantage les mains et les cœurs, recomposer les relations, vaincre la haine et la méfiance ; rencontrer les gens et communiquer le don de la communion dans la diversité ». « Il en a fallu du courage et je peux dire que ces gens en ont à revendre !. Nous ferons 12 dates pour un total de 7 spectacles ”Start Now” et cinq concerts acoustiques et ce, à côté de différents autres rendez-vous ». En écoutant Sally, on comprend que les concerts ne sont que la pointe de l’iceberg de la tournée, si on peut dire, et que le voyage musical du Gen Verde dans le Royaume Uni, peut toucher la corde sensible des personnes. « Nous nous exhiberons dans des villes complexes comme Londres, Birmingham, Glasgow, Oxford, Liverpool, Portsmouth et Cardiff – explique Sally – avec un tissu social et culturel qui a été défini post-chrétien, désagrégé, mais également où les dimensions œcuméniques et interreligieuses sont encore actuellement fortes. A travers la musique, les paroles et les chorégraphies, nous raconterons la vie qu’il y a entre nous et dans beaucoup de coins du monde : une vie faite de communion, fraternité, sacrifice et réciprocité. Nous voulons faire émerger le ”bien plus” qui est là présent, mais qui ne se raconte pas de la société britannique, celle qui se dépense pour les autres mais qui risque de rester cachée derrière les titres des médias qui souvent crient exclusion, défense, peur ». A Londres, le Gen Verde rencontrera aussi les jeunes du Centre Islamique, à l’invitation de l’imam dr. Mohammad Ali Shomali. Un rendez-vous qui n’est nullement gagné en ces moments-ci. « Misons sur les valeurs qui nous unissent et nous voulons travailler ensemble ». De la passion qui anime Sally, il est évident que justement les jeunes auront une place privilégiée dans la tournée : « Ils sont le thermomètre de la société, ils en vivent souvent les abysses les plus obscurs et ce n’est pas un mystère, qu’aussi en Grande Bretagne, comme dans d’autres pays européens, violence et suicides sont en forte augmentation parmi les under 30 ». Dans le nouveau show qui sera mis en scène en Grande Bretagne, il y aura aussi les nouveaux morceaux de ”On The Other Side”, l’album qui sort actuellement. « Il est dédié justement aux jeunes et les thèmes sont universels. Il s’agit d’un voyage en quatre étapes : on commence avec les défis, ceux qui sont profonds, qui font en sorte que tu regardes en toi ; puis la question arrive : est-il possible de les relever ? Et à la fin, l’invitation à sortir de soi-même pour construire le présent et le futur ensemble et que nous avons voulu appeler ”No frontiers”, sans frontières, car ensemble, nous pouvons faire la différence ».

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