Le 23 mai 2023 arrive le premier épisode de « Bénis soient les doutes», le nouveau podcast créé par les jeunes du mouvement des Focolari. Découvrons avec les créateurs, Tommaso Bertolasi et Laura Salerno, comment les doutes peuvent vraiment être une ‘’bénédiction’’ pour mieux nous connaître nous-mêmes et mieux connaître les autres. À quoi sommes-nous appelés ? Quel est le meilleur chemin à suivre face à l’un des nombreux carrefours que la vie nous propose ? Nous connaissons-nous nous-mêmes et, surtout, où se cache l’antidote contre les peurs ? Telles sont les questions qui submergent notre quotidien, selon les protagonistes de « Bénis soient les doutes », le nouveau podcast conçu pour les jeunes et par les jeunes, qui sortira le 23 mai en italien. Pour en savoir plus, nous avons décidé d’interviewer les créateurs de ce projet, amis de longue date, Tommaso Bertolasi, chercheur en philosophie à l’Institut universitaire Sophia (Loppiano – Florence), et Laura Salerno, jeune membre du mouvement des Focolari, étudiante en littérature et auteure. Laura, comment ce parcours a-t-il commencé ? Tout a commencé en 2018. Tommaso et moi étions en Argentine et nous nous sommes rencontrés lors d’une conférence pour les jeunes du mouvement des Focolari. Lui, en tant que philosophe, avait été appelé comme orateur pour parler de la liberté. Je l’ai écouté et je l’ai beaucoup apprécié. Au fil des années, il a continué à dialoguer avec et pour les jeunes, à tel point qu’il a décidé d’en rassembler certains contenus dans un livre, intitulé « La dernière heure de la nuit », qui sera publié par Città Nuova en août 2023. Et c’est là qu’est née l’idée : « Mais si un livre sort, pourquoi ne pas faire aussi un podcast qui traite du même contenu ? » C’est ainsi qu’il y a quelques mois, j’ai reçu un appel téléphonique me proposant de l’aider à donner vie à ce projet. Tommaso, pourquoi un podcast ? Les idées sont parfois comme un cocktail : elles naissent de l’union de plusieurs choses. C’est ce qui s’est passé avec « Bénis soient les doutes ». À un moment donné, j’ai trouvé entre mes mains du matériel que j’avais préparé, souvent avec des jeunes, pour des réunions, des ateliers et des dialogues. D’où l’idée de ne pas limiter à l’espace d’une réunion des thèmes importants comme la liberté, les choix, la fragilité, la vocation, mais de pouvoir les offrir à tous. Il m’a semblé cependant que d’autres langages et d’autres lieux pouvaient être explorés, d’où le podcast. J’ai eu envie de créer un format plus adapté aux jeunes, qui ont désormais du mal à lire. Ou du moins, ils lisent après que vous les ayez convaincus que cela en vaut la peine. Dans tout ce travail, un élément supplémentaire a été donné par les JMJ, qui ont un peu dicté le timing de cette opération. J’ai pensé qu’il serait bon que le mouvement des Focolari fasse une proposition à ceux qui se préparent à aller à Lisbonne. Elle sera diffusée sur les principales plateformes de podcast (Spotify, Apple Podcast, Google Podcast) à raison d’un épisode par semaine pendant 6 semaines. Laura, à quelle tranche d’âge s’adresse-t-il ? Plus précisément, nous avons pensé au public cible des 18-30 ans, et c’est pourquoi les thèmes principaux sont les questions, la fragilité, la liberté, les relations, et la recherche de sa place dans le monde. Tout en essayant de voir le doute comme une chose positive, comme un tremplin pour vivre plus profondément et avec plus de conscience ce qui nous arrive. Tommaso, comment avez-vous choisi les thèmes de chaque épisode ? Mon idée initiale était de reproduire le contenu du livre, en en faisant une sorte de paraphrase. Cependant, en travaillant avec Laura, je me suis rendu compte que ses questions entraînaient la conversation sur un autre terrain, que les jeunes auxquels elle pensait étaient aussi ses camarades d’université qui ne s’identifiaient pas nécessairement à une croyance religieuse particulière. J’ai compris que Laura se posait des questions profondes qui étaient en partie les siennes, en partie le reflet de son monde relationnel : c’est de ces questions qu’il fallait partir pour tisser un discours que l’on peut faire passer à de jeunes adultes. Quel a été, pour vous, Laura, l’épisode le plus compliqué ? Je pense que l’épisode le plus compliqué a été le premier. Nous étions tous les deux un peu émotionnés, puis nous avons dû présenter le podcast, expliquer clairement pourquoi nous pensons qu’il est si important de poser des questions, mais pas de vivre dans l’anxiété et d’être submergés par la paranoïa. Ce qui est amusant, c’est que lorsque nous avons enregistré les premiers épisodes, j’avais très froid et j’avais eu de la fièvre quelques jours auparavant. Tout arrive toujours au bon moment ! Mais nous avons réussi, notamment grâce à la super équipe qui nous a soutenus pendant l’enregistrement. Tommaso, quelle contribution votre expérience personnelle a-t-elle apportée à la réalisation de ce projet ? J’ai beaucoup appris de toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet avec des compétences différentes. La réalisation de «Bénis soient les doutes » a vraiment été une opération collective. Pour être tenus au courant des autres projets que nous sommes en train de préparer, restez à l’écoute des canaux du mouvement des Focolari. Nous attendons également vos réactions après l’écoute, dans les box de Spotify, sur nos réseaux sociaux (@Y4UW et Movimento_dei_focolari) ou par courriel (ufficio.comunicazione@dev.focolare.org).
Maria Grazia Berretta
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