Mai 25, 2017 | Focolare Worldwide, Senza categoria
C’est « avec une vive joie » que Maria Voce a appris le choix du Cardinal Bassetti comme nouveau Président de la Conférence Épiscopale Italienne (CEI), le 23 mai 2017. Dans une lettre de compliments la Présidente du Mouvement des Focolari exprime « ses plus sincères félicitations pour cette honorable charge, signe évident de la confiance du Saint-Père ». « Le sens inné de la collégialité et l’amour qui vous caractérisent – poursuit la Présidente – seront un précieux don pour toute la communauté ecclésiale et civile italienne, en particulier pour les personnes et les milieux qui ressemblent le plus au Christ Crucifié et Abandonné ». Le Mouvement des Focolari s’est lui aussi réjoui de cette nomination qui est pour lui un « motif de grande joie ». Dans un communiqué de presse, il souligne « le choix fidèle et constant d’un style de vie proche des personnes, des ouvriers, des migrants, des familles, dans les situations concrètes de crise et dans la recherche de la vérité ». Il vous souhaite « de vivre, dans l’exercice de cette nouvelle charge, avec un courage sans cesse ravivé pour affronter les nouveaux défis, conforté par cette collégialité qui témoigne du visage fraternel de l’Église ». Né en 1942 à Marradi, près de Florence, Gualtiero Bassetti a été ordonné prêtre en 1966. En 1994 il est nommé évêque de Massa Marittima, puis d’Arezzo (1998) et en 2009, archevêque de Pérouse. En 2014 le Pape François l’accueille au sein du Collège des Cardinaux.
Mai 25, 2017 | Focolare Worldwide
«Nous sommes allées à Mocoa, avec don Juan Carlos Almario, prêtre focolarino, pour apporter l’aide financière recueillie par les communautés de toute la Colombie, écrivent Elisabeth et Alejandra du focolare de Bogota. Nous nous étions rendues là au nom de toute la famille du mouvement, pour y apporter l’amour, les prières de nombreuses personnes, et l’aide concrète, non seulement en provenance de Colombie mais aussi de beaucoup d’autres parties du monde qui ont vécu et vivent avec nous cette tragédie ». “Quelques prêtres du mouvement, curés à Mocoa (36.000 habitants), nous ont accueillies avec des chants et une grande joie. Puis nous avons rencontré les gens. Chacun avait une histoire difficile à raconter, liée à la catastrophe subie. Nous avons pleuré avec eux ». Ils faisaient le récit de cette nuit du 1er avril, la coulée de boue, et « la course à celui qui, parmi eux, aimerait le plus » pour aller à la rencontre des victimes. Les prêtres, avec leur évêque, Mgr Maldonado et les autres curés, se sont organisés pour accompagner les blessés jusqu’aux hôpitaux, pour accueillir les familles à la recherche de leurs proches disparus, pour ensevelir les morts… Puis, avec leurs paroissiens, ils ont improvisé une cantine pour donner à manger à beaucoup de ceux qui étaient restés sans eau ni lumière pendant plusieurs jours, quelques plats pour les médecins et fonctionnaires engagés dans les secours ; ils ont trié les aides qui arrivaient pour les distribuer aux personnes les plus touchées, ainsi que les masques pour se protéger des fortes odeurs. « Une ‘présence mariale’ semblait ressortir de leurs récits. Elle était silencieuse mais concrète et arrivait – par leur intermédiaire – à couvrir les nombreuses nécessités résultant de la tragédie. “ Nous avons voulu méditer ensemble le thème de l’année vécu par tout le mouvement et qui nous semblait tout à fait adapté à la situation dans laquelle nous nous trouvions : Jésus abandonné ». Dans le partage spontané qui a suivi, chacun a essayé de regarder la souffrance qu’il avait vécue, y découvrant un visage de celle, infinie, éprouvée par Jésus sur la croix, dans laquelle il trouvait le sens de si nombreux malheurs. « Certains mettaient en évidence qu’il est plus facile de découvrir le visage de l’abandon de Jésus dans les grandes tragédies, que dans les souffrances de la vie quotidienne. D’autres renouvelaient leur engagement à rester toujours dans la radicalité et la fidélité de leur choix Dieu-Amour ». L’un des curés disait, pendant le repas, que ces heures passées ensemble « ont été comme une oasis » qui lui a permis de sortir de ce cauchemar. « Puis, avec Don Omar, nous avons fait le tour des endroits où l’avalanche était passée : un panorama de destruction et de mort totales ; certains quartiers rayés de la carte par la boue ; d’autres, au contraire, devenus comme des cimetières encombrés de maisons écrasées par de gros rochers, d’arbres déracinés et partout de décombres ». Dans cet enfer, l’amour, les prières et les aides de tout le monde sont arrivés jusqu’à Mocoa, procurant un peu de réconfort aux victimes de cette tragédie. Le voyage nous a conduites aussi à la ville de Neiva, toujours dans le sud de la Colombie. « Nous voulions rencontrer notre communauté locale et, avec elle, préparer la prochaine mariapolis qui se déroulera en juillet, dans un parc archéologique où l’on trouve encore des vestiges intacts d’une des plus antiques cultures autochtones de la Colombie ». Forts de ce passé ancestral et affrontés à la souffrance des catastrophes naturelles, les Focolari, présents en Colombie, se projettent vers le futur.
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Mai 24, 2017 | Focolare Worldwide
“Qu’abrite notre cœur? Vers quoi s’oriente-t-il ? Comment apprendre à mieux le connaître ? Les voies du cœur ne seraient-elles pas de véritables montagnes russes ? ». Ces questions ont nourri leur dialogue, symbole manifeste d’un désir de partage entre chrétiens et musulmans. Ils ont participé, fin avril, à une rencontre qui a débuté au centre culturel musulman et s’est terminée à la paroisse protestante, Les apports théologiques du pasteur protestant Martin Hoegger et de l’Imam Djalel Meskaldji ont introduit la session. Tous deux ont constaté que la Bible, tout comme le Coran, élargissent le champ de signification du mot « cœur ». Celui-ci n’est pas seulement le siège des sentiments, mais plutôt le centre de notre être, le lieu du dialogue avec soi-même, avec les autres et avec Dieu. “La maladie la plus répandue n’est pas la grippe, mais la sclérocardie”, c’est à dire l’endurcissement du cœur”, a ironisé M. Hoegger. Et Djalel Meskaldji d’ajouter : « Selon le Coran, le cœur peut devenir encore plus dur que les pierres. Couvert de rouille ». Le cœur, a-t-on souligné, est la chose la plus précieuse que nous ayons, mais l’expérience nous dit que souvent il peut s’endurcir. D’où la constatation que « la préservation du cœur » est un thème récurrent dans la Bible et chez les Pères de l’Église, les théologiens des premiers siècles. Aussi, le maintien de notre cœur en bonne forme nécessite « une vrai combat spirituel ». Tel serait, selon Meskaldji, le vrai sens du mot « Jihad » dans la tradition musulmane. Le pasteur Hoegger a rappelé que les prophètes bibliques “annoncent que Dieu imprimera un jour sa loi d’amour dans nos cœurs et mettra en nous un cœur nouveau, un cœur de chair”. Et encore: « Les chrétiens sont tournés vers Jésus, en qui cette promesse se réalise ». De son côté l’Imam a souligné que: « Le Coran affirme à plusieurs reprises que notre cœur a besoin d’être purifié par l’eau limpide de la Parole de Dieu. C’est elle qui réveille mon cœur, le guérit, brise sa dureté et le débarrasse de la rouille qui résulte le plus souvent de l’orgueil ». Reliés par internet depuis l’Algérie, Sheherazad et Farouk, musulmans, ont raconté comment la découverte de Dieu amour, à travers la spiritualité du Mouvement des Focolari, a révolutionné leur vie de couple: « Nous avons appris à aimer l’autre pour lui-même, à laisser agir Dieu présent dans le cœur de chacun pour être un témoignage vivant de l’unité de Dieu. Mais surtout nous faisons l’expérience de la grâce de Dieu qui enveloppe notre cœur de Sa miséricorde ». Ensuite Anne Catherine Reymond et Fabien, chrétiens de la Communauté Sant’Egidio, ont partagé leur cheminement en racontant comment la présence de Dieu a transformé leur cœur à travers la prière et la vie fraternelle, mais aussi grâce à leur proximité avec des pauvres. « La foi en Dieu est une boussole indispensable pour relever les défis que le couple doit affronter, particulièrement dans l’éducation des enfants. Ceux-ci nous poussent à nous placer en second plan pour mettre Dieu à la première place ». Au sein des groupes les échanges ont mis en valeur ce que chrétiens et musulmans ont en commun. Une musulmane de Lyon a conclu : « A une époque où beaucoup cherchent à diviser nos communautés, qu’il est bon de nous rencontrer dans un climat d’estime réciproque ! ». Les participants à cette rencontre vécue dans la joie ont exprimé à l’unanimité leur désir de poursuivre ce dialogue, en suscitant aussi de nouvelles initiatives.
Mai 19, 2017 | Focolare Worldwide
«Dans la Commune de Savignano sur le Rubicon nous avons proposé au maire de lancer un message de fraternité en colorant un lieu public, racontent Matteo et Josué, des jeunes pour un monde uni italiens. Il nous a confié un passage souterrain qui relie la route principale à la gare de trains. Nous avons réalisé une fresque murale où, à côté du pont, symbole de la ville, nous avons écrit « Let’s bridge » et « Citoyens du monde », en plusieurs langues, avec l’aide de jeunes étrangers de passage ». Comme résultat, un travail collectif, signe visible de paix. Le projet du murales est l’occasion d’avoir un premier contact avec l’imam de la mosquée de Ravenne, Mustapha Soufi (président du Congrès Islamique Européen des Imams). Après trois mois de travail le souterrain a été inauguré en présence de deux maires et d’un parlementaire européen qui à trois jours du terrible attentat de Bruxelles – c’était en mars 2016 – avait demandé d’y participer parce qu’une initiative semblable, en plus d’être réalisée par des jeunes, lui redonnait l’espoir d’un futur de paix. Le souterrain est devenu un lieu symbolique. Matteo et Josué sont deux jeunes Ambassadeurs de Paix. Un titre honorifique donné par le Cercle Universel des Ambassadeurs de Paix, qui a son siège à Genève, et qui a comme but de mettre en valeur ceux qui travaillent pour la paix, même des jeunes et des tout jeunes (catégorie des 6 à 18 ans). Depuis plusieurs années ils organisent, dans leur région et avec d’autres jeunes, la Foire Printanière, une des initiatives des Enfants pour l’Unité, en collaboration avec des écoles, des associations et des administrations communales, qui veulent construire des actions de paix et de fraternité. “En juillet de l’année dernière – reprend Matteo – nous étions 50 Enfants pour l’Unité et nous avons participé à la Journée Mondiale de la Jeunesse. Le pape François a conclu son discours en disant : « Que le Seigneur bénisse vos rêves ». Nous avons des tas de rêves à réaliser, avant tout celui d’être des bâtisseurs d’un monde de paix et de fraternité ». Après le tremblement de terre qui a frappé le centre de l’Italie, nous nous sentons de nouveau interpellés. Parmi les nombreuses idées : celle de réaliser deux repas, à Modène et à Cesena pour récolter des fonds. « Nous avons fait participer une centaine de jeunes, servi 350 personnes à table et recueilli plus de 4 mille Euros ». A Cesena l’imam Mustapha était aussi présent, il leur a proposé de connaître les jeunes musulmans et de commencer ensemble un parcours pour la paix dans la mosquée de Ravenne, une des quatre moquées officielles en Italie. Le 22 janvier ils ont été accueillis chaleureusement. Ils entrent pieds nus, les filles voilées. Ils se disposent en cercle, les filles d’un côté, les garçons de l’autre. « Alors commence un jeu de questions-réponses sur la Bible et le Coran ; que de point communs ! Donc nous ne sommes pas si différents, et tout le monde veut vivre et construire un monde plus uni. A midi nous nous sommes mis debout et en nous serrant la main nous avons fait une minute de silence pour demander à Dieu le don de la paix”. Après le repas à base de couscous, préparé par les mamans musulmanes, visite guidée de la mosquée et un moment de dialogue. « La paix ce sont les jeunes qui la font – dit l’imam – nous devons nous unir et changer notre manière de penser pour abattre les murs des préjugés ». Les amis musulmans demandent à leur tour de visiter une église catholique. “ C’est fantastique, conclut Josué : pour construire la paix il faut se respecter et non pas avoir peur des différences. Comment ne pas penser à ces jeunes musulmans que nous rencontrons à l’école ou même que nous croisons dans la rue ? Eux aussi sont nos frères, bâtisseurs de paix avec nous. Ce ne sont pas des terroristes comme les médias veulent nous le faire croire ».
Mai 11, 2017 | Focolare Worldwide
Malte, la plus grande des îles qui composent l’archipel qui porte le même nom, situé au cœur de la Méditerranée, entre la Sicile, la Tunisie et la Libye, est à son tour, pour ce premier semestre 2017, à la tête du Conseil de l’Union Européenne, dont elle assume la présidence pour la première fois de son histoire. L’île, dont l’emblème est une croix à huit pointes, symbole des huit béatitudes, est le territoire le plus proche des tragédies qui se produisent quotidiennement dans le cimetière bleu qu’est devenue la Méditerranée, carrefour des eaux maritimes entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe pour qui cherche désespérément une nouvelle possibilité de vie. C’est sur ses rivages qu’un autre naufragé avait trouvé refuge, après quatorze jours de dérive. Il s’agissait de St Paul, de retour vers Rome, autour de l’année 60 après JC. Selon la tradition, le navire qui le transportait, ainsi que 264 autres passagers, avait coulé après une tempête. Toutes les personnes à bord avaient rejoint la côte à la nage. Invité, après quelque temps, dans la résidence de Publius, le gouverneur romain en poste sur les îles, Paul guérit son père d’une terrible grippe. Le gouverneur se convertit au christianisme et devint la premier évêque chrétien à Malte. A La Valletta, capitale de Malte, les 7 et 8 mai derniers, il a été question des racines chrétiennes de l’Europe à l’occasion du Forum sur l’Etat de l’Union Européenne, “Towards a Europe of Hope, Healing and Hospitality”, promu chaque année par le Parlement Européen dans la nation en charge de la présidence. L’objectif est de promouvoir un dialogue inspiré par la vision fondatrice de Robert Schuman. Le premier jour, après l’ouverture dans la cathédrale anglicane, moment artistique et prière sous le signe de l’espérance, puis un cortège dans les rues de La Valletta jusqu’à la co-cathédrale catholique de St Jean, l’intervention de l’archevêque, Mgr Scicluna, suivie de celle de Maria Voce. La présidente des Focolari a proposé une réflexion sur « Guérison et Réconciliation ». En ces jours où l’on fait mémoire de la naissance de cette « communauté des peuples”, dont Schuman, en 1950, avait eu l’intuition – en proposant l’accord historique d’une gestion partagée du charbon et de l’acier, de façon à rendre impossible toute forme de guerre entre la France, l’Allemagne et les Pays qui par la suite y auraient adhéré – Maria Voce se demande quelle a pu être l’étincelle inspiratrice d’un acte aussi extraordinaire, destiné à porter la réconciliation entre des peuples atterrés par le plus terrible conflit jamais expérimenté jusque là, qui a donc pu inspirer Schuman, Adenauer, De Gasperi, ces hommes d’État chrétiens considérés comme les pères fondateurs de l’Europe. Sa réponse est claire : « Nous pensons que c’est Dieu qui a suscité les idées et la force pour constituer l’Europe. Dieu qui a témoigné de son amour pour les hommes en allant jusqu’à mourir pour eux d’une mort atroce et infamante, qui s’est identifié avec toutes les douleurs de l’humanité, y compris celles qui découlent des violences et des guerres ». Maria Voce cite Chiara Lubich au sujet de la culture qui naît d’une profonde réconciliation : « Chaque personne peut porter une contribution dans tous les domaines : la science, l’art, la politique, les communications. Et son efficacité sera d’autant plus grande qu’elle travaille avec d’autres personnes unies au nom du Christ. C’est l’Incarnation qui se poursuit. Ce que nous pourrions appeler une culture de la Résurrection naît de cette façon et se diffuse dans le monde ». Mais pour que cela advienne « il nous est demandé, à nous qui sommes chrétiens, de cheminer vers la pleine communion visible, en sachant que cela sera déterminant pour l’unité de l’Europe et pour mieux servir l’humanité ». On a récemment assisté à des étapes historiques allant dans ce sens, comme celle Lund en Suède, Lesbos en Grèce, et Cuba. « Dans un contexte européen multiculturel et multiconfessionnel il y a besoin d’une nouvelle capacité de dialogue, conclut Maria Voce. Un dialogue qui peut s’appuyer sur la Règle d’or, commune à toutes les principales religions de la terre ». Il est significatif que cela soit réaffirmé précisément à Malte, solidement ancrée dans la Méditerranée, dans l’espoir que cette mer, devenue un vaste cercueil bleu, redevienne Mare Nostrum (Notre Mer), où l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient puissent mettre le cap sur la paix.
Mai 9, 2017 | Focolare Worldwide
La visite (2-7 mai) a débuté avec sa participation, le 2 mai, au séminaire organisé par “Communion et Droit”, dans une salle du Palais Présidentiel. Son titre était « Le Droit comme moyen d’intégration dans une société multiculturelle ». Présence d’environ 70 experts en matière d’immigration, d’éducation et du travail. Parmi eux, le Commissaire maltais pour les réfugiés, des représentants de l’IOM et de EASO Malte, Arnold Cassola, président du parti Alternattiva Demokratika, des professeurs et des étudiants en jurisprudence. L’avocate Maria Voce, dans son intervention, affirme que la loi peut devenir un instrument d’intégration dans la société “si nous dépassons une vision exclusivement formelle et si nous envisageons le Droit comme un moyen indispensable pour contribuer à créer une réalité de communion à l’intérieur de la société”. En citant l’expérience de Ensemble pour l’Europe, née de l’inspiration de Chiara Lubich, elle en cite les actions qui « apparaissent comme un signe prophétique de ce que l’Europe peut devenir si ses citoyens veulent partager davantage l’expérience commune, qui va au-delà des diverses cultures et appartenances ecclésiales », se faisant ainsi porte-parole «d’ une Europe qui, sûre de ses propres racines, s’ouvre sans crainte à qui demande l’hospitalité et sait que l’amalgame des peuples qui l’a constituée au cours des siècles peut à son tour s’amalgamer avec d’autres peuples qui contribueront à son développement ». Chaque intervention est illustrée par des initiatives concrètes, comme le projet TANDEM – présenté par Apollos Pedro, originaire du Biafra, mais résidant en Italie – qui vise à promouvoir la paix et le dialogue, en offrant la possibilité de vivre ensemble à des personnes de diverses nationalités et religions. Le 4 mai, rencontre de Maria Voce avec la Présidente de la République de Malte, Marie-Louise Coleiro Preca, qui lui présente les diverses expressions du Mouvement des Focolari à Malte ; en particulier les actions conduites par Humanité Nouvelle et celles des Juniors et des jeunes. La présidente suit tout cela avec intérêt et en conclusion salue les jeunes en les embrassant chaleureusement : « Les Focolari sont comme une vitamine. L’art d’aimer est porteur d’une paix positive, dans un monde de plus en plus narcissique et égocentrique ». Les Juniors lui font cadeau du « Dé de l’amour ». C’est le diocèse de Malte qui a invité la Présidente des Focolari, à travers sa commission Œcuménique qui fêtait le quarantième anniversaire de sa création. Dans ce contexte, le 5 mai, Maria Voce a été reçue par l’archevêque Mgr C.J. Scicluna. Tout de suite après, en présence de 300 participants, elle intervient dans le cadre de la conférence intitulée « Dialogue ou dialogues ? Un style de Vie ». Dans l’assistance on note la présence de l’Archevêque, du Président de la Commission Œcuménique, du Vicaire Général, du Secrétaire de la Nonciature de Malte, du Nonce de la Côte d’Ivoire (d’origine maltaise), d’un représentant de l’Église Orthodoxe Roumaine, de deux représentants du “Robert Schuman Centre for European Studies” et de quelques membres d’instances ecclésiales. En retraçant la riche histoire de l’engagement œcuménique du Mouvement, Maria Voce explique que la méthode du dialogue que Chiara Lubich a promu est l’amour, “un dialogue entre personnes et non pas entre idéologies ou systèmes de pensée. Un dialogue qui doit être nécessairement soutenu et alimenté par la miséricorde, la compassion, la charité, résumé dans la Règle d’Or, présente dans chaque culture et religion : Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous mêmes pour eux (Mt 7, 12). « L’unique moyen pour aplanir la voie de l’unité dans la vérité est celui de s’incliner devant les autres dans l’attitude de leur laver las pieds (cf Jn 13), plutôt que de leur faire un lavage de cerveau. Il faut beaucoup de patience et d’humilité ». Enfin présentation de « La Déclaration de Ottmaring », publiée en Allemagne le 21 février dernier, dans laquelle le Mouvement des Focolari s’engage à s’investir davantage dans l’action œcuménique. En conclusion l’archevêque remercie Maria Voce pour le travail que fait le Mouvement des Focolari en vue de “susciter dans les personnes la soif d’unité”. Et de rappeler cette phrase de Paul VI : « Le monde écoute davantage les témoins que les maîtres ». Voir : les Focolari à Malte