Sep 3, 2016 | Focolare Worldwide
“1959” À Fiera di Primiero, village trentin, avait lieu la dernière des premières Mariapolis, étymologiquement “ville de Marie”, un des rendez-vous typiques du Mouvement des Focolari. Pendant quelques jours, adultes, jeunes et enfants, personnes de provenances variées, se retrouvent avec pour but de vivre une expérience de fraternité, à la lumière des valeurs universelles de l’Évangile. Aujourd’hui, ces rencontres ont lieu chaque année dans de nombreux pays du monde, proposant, dans des contextes très différents, la “règle d’or”, qui invite à faire aux autres ce que l’on voudrait qu’on nous fasse. Le 22 août de cette année-là, en pleine “guerre froide” qui opposait le bloc occidental au bloc soviétique, les participants de la Mariapolis, provenant de 27 pays, ont décidé de consacrer eux-mêmes et leur peuple d’appartenance à Marie. La formule de consécration a été lue en neuf langues présentes et ce “peuple” a compris que la vie d’unité, découverte et expérimentée à Primiero, était destinée à être diffusée dans le monde entier. Aujourd’hui, en période de “combat d’incivilité”, les rapports entre les États semblent grandement désordonnés. C’est pourquoi l’importance des propositions de cet événement de 1959 est évidente. C’est ainsi que la commune nouvelle de Primiero a accueilli, les 27 et 28 août, le congrès “Les Peuples dans la Famille humaine”, qui a eu comme orateurs le juriste Gianni Caso, président honoraire de Corte di Cassazione, et Vincenzo Bonomo, directeur du cours de licence en Jurisprudence à l’Université pontificale du Latran. À cette époque, on ne parle pas de peuples, mais plutôt d’États. Les peuples sont des ensembles naturels avec droit à l’autodétermination; les États arrivent même à nier l’existence de peuples indigènes, qui existent pourtant, pour ne pas devoir éventuellement reconnaître leur droit à l’autodétermination. On préfère parler de “société civile” qui a, au maximum, une opinion: les peuples n’ont pas d’opinion, ils ont un droit à s’autodéterminer et peuvent – souvent voudraient – le revendiquer. “La paix des peuples est l’ordre voulu par Dieu” affirmait Chiara Lubich, qui confiait à Marie les peuples, pas les États. Elle les confiait à la protection de Marie, parce que les peuples ont le droit d’être défendus. “Aujourd’hui, la guerre froide n’existe plus – affirme Bonomo – mais il y a une paix froide qui est peut-être pire, parce que c’est une paix, ou une présomption de paix, qui n’est pas basée sur les valeurs partagées.” Que reste-t-il aujourd’hui de ce “pacte” de 1959? L’énonciation de ces principes est aujourd’hui extrêmement actuelle pour s’orienter dans le difficile panorama géopolitique. Selon les orateurs, reste la méthode de lecture des faits; reste l’important instrument de la vision d’un monde uni qui n’abolit pas les différences mais les glorifie. Aujourd’hui, il y a l’envie de redécouvrir les valeurs prophétiques ancrées dans la lointaine année 1959 et les personnes présentes à la rencontre ont montré passion et conviction. Un des politiciens locaux, maire des anciennes communes fusionnées pour devenir la commune de Primiero, a affirmé que la Mariapolis de Primiero ne doit pas être un attrait touristique pour la vallée, mais doit finalement, avec ses valeurs, “changer notre vie”. Il y a l’envie de faire grandir le patrimoine de valeurs laissé par Chiara Lubich et faire de Primiero un laboratoire de fraternité entre peuples. Un parcours qui s’est révélé aussi dans la récente – mais difficile – fusion des quatre communes (Fiera di Primiero, Siror, Tonadico et Transacqua), quatre petits “peuples” qui, pour le bien commun, ont choisi la communion. Ceux qui ont vécu cette expérience d’il y a plus de 50 ans parlent de “semences plantées qu’il faut continuer à arroser”. Dans la discussion, un lien idéal s’impose entre l’”Esprit d’Assise”, dans les rapports entre les religions, et l’”Esprit de Primiero” dans les rapports entre les peuples. Le matin du dimanche 28 août 2016, dans une église de Primiero comble, s’est répété l’acte de consécration avec la “formule” récitée en 1959 dans cette même église. Un signe de fête pour une nouvelle, profonde et responsable idée de paix. Roberto Di Pietro Source: Città Nuova
Sep 2, 2016 | Focolare Worldwide
La Mariapolis 2016 nigérienne – 400 personnes qui, du 2 au 7 juillet ont vécu une communion intense entre jeunes et adultes, enfants, prêtres, personnes d’autres Églises ou d’autres religions – s’est déroulée loin des projecteurs. Car le bien ne fait pas de bruit. Et aussi parce qu’au Nigeria, les médias transmettent souvent des événements d’un tout autre ordre : les violences, exactions, enlèvements, attentats. Et bien, il faut aussi reconnaître l’autre visage de ce grand pays. Par exemple à travers la structure dans laquelle la Mariapolis s’est déroulée : le Brigard National Seminary de Enugu, qui est le plus grand séminaire majeur au monde de l’Église catholique. Ce qui en dit long sur la foi vécue avec une grande intensité dans ce pays. Ceux qui ont donné le via aux travaux, ont été les jeunes, une cinquantaine, qui occupant tout le podium, ont exécuté un medley à base de gospel, chanté et dansé avec force et grand rythme. A la surprise de tous, ils se sont ensuite divisés en deux ailes desquelles sont sortis de nombreux couples qui endossaient les costumes traditionnels des différentes régions du pays. Et tandis qu’ils défilaient, les groupes correspondants étaient identifiés et applaudis. La chorégraphie s’est conclue avec l’hymne national chanté dans toute la salle. Cela a été une explosion de joie, qui a visiblement reflété aussi l’invitation de l’évêque lancée dans l’homélie, à vivre avec ”une énergie créative, typique de la jeunesse”, le thème de la Mariapolis : « Unité : un don, un engagement, un objectif final : la ligne d’arrivée”. Un thème, celui-ci de l’unité, qui lui est cher car a-t-il dit, il s’agit d’une valeur, tellement nécessaire ici au Nigeria. L’Évêque d’Enugu, Callistus Chukwuma Valentine Onaga a ensuite encouragé tout le monde à vivre l’unité dans le pays selon les trois objectifs : solidarité, subsidiarité, bien commun. Avec un début aussi élevé, les thèmes de la spiritualité et de son application dans le vécu concret, ont réellement offert un terrain fertile. Efficaces d’une façon particulière, les témoignages, certains aussi émouvants, offerts par des personnes seules ou en couple, engagées à vivre l’Évangile dans leurs quotidiennes aventures ou mésaventures. Particulièrement significative, celle d’un membre d’une Église pentecôtiste et d’un jeune musulman, qui ont donné une contribution à la compréhension des thèmes qui étaient au fur et à mesure présentés. Les après-midis ont été dédiés à une grande variété de workshops, chaque atelier mettant en lumière combien l’unité est en mesure d’améliorer la vie personnelle et celle de la société alentour. Un groupe a échangé sur les trésors et les défis de la vie familiale, un autre a réfléchi sur la manière de vivre l’unité parmi les difficultés actuelles que traverse le pays, et ainsi de suite. Entre-temps, une série d’activités ont été proposées aux participants dont l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences telles qu’un mini-cours pour les électriciens, les esthéticiennes, les coiffeurs etc…Initiatives qui ont été accueillies par les participants comme un don pour améliorer les propres capacités, leur rappelant la vision de Chiara Lubich et son projet d’Économie de Communion. ”Il ne s’agit pas de personnes riches – avait dit la fondatrice des Focolari à Piacenza (Italie) en 1999 – qui agissent d’une façon philanthropique, mais d’un partage, c’est-à-dire quand chacun, à dignité égale, donne et reçoit dans un contexte de réciprocité”. Pendant la Mariapolis, afin de sceller la proposition de vivre pour l’unité, tous les participants ont voulu franchir la Porte Sainte (l’entrée à la Chapelle du Séminaire) embrassant ainsi la grâce de cette année spéciale de la Miséricorde de Dieu et renouvelant l’engagement, conscient et solennel, d’être miséricorde les uns les autres et avec tous. Vidéo avec les images de la Mariapolis de Enugu: https://vimeo.com/181015319
Août 31, 2016 | Focolare Worldwide, Senza categoria
« Un coup de fil inattendu de la part de mon frère : son fils a provoqué un accident de la route. Il allait le chercher au travail, mais alors qu’il conduisait, il s’est endormi et a heurté une moto, tuant deux de ses collègues : tous les deux mariés avec une famille. Pour moi, ce fut un choc, une souffrance déchirante. Je suis allée tout de suite rendre visite à mon neveu en prison. Aucune parole n’était possible, je pouvais seulement pleurer avec lui. C’était tôt le matin et mon neveu ainsi que les autres détenus, n’ avaient pas encore pris le petit-déjeuner. Je suis allée acheter de la nourriture puis j’ai demandé au gardien si je pouvais nettoyer leur cellule. Plus tard, mon frère est arrivé en larmes et je suis restée près de lui en silence. J’ai compris que notre prochain pas devait être celui de demander pardon aux familles des deux victimes. Mais comment faire ? Mon frère, surmontant toutes les craintes, a accepté d’aller rencontrer les familles touchées et d’aller leur demander pardon. Nous sommes allés ensemble rencontrer la première famille et avons trouvé la veuve très fâchée contre nous. J’ai tâché de l’écouter et d’assumer sa souffrance ; puis je l’ai embrassée en disant : « Nous sommes ici pour demander votre pardon, sans que nous nous attendions que vous nous pardonniez. Nous ne comprenons pas comment cette tragédie a pu se passer…mais nous essayons de croire au mystérieux amour de Dieu ». Puis nous devions demander pardon aux parents mais leurs familles nous avaient conseillé de ne pas le faire, parce qu’ils imaginaient la mère hors d’elle-même. Mais même si cela paraissait difficile, nous sentions que nous devions le faire. En effet, celle-ci s’est adressée à nous en hurlant sur nous ; en silence et faisant confiance en Dieu, je l’ai embrassée chaleureusement en lui demandant de nous pardonner aussi au nom de mon neveu. Je lui ai assuré que nous allions trouver la manière de nous occuper de leur famille, nous occupant des frais de la scolarité des trois filles. J’expérimentais profondément leur douleur, mais en même temps, je sentais que la paix, seul Dieu peut la donner…et je lui confiai eux et nous, soutenue par l’unité de la communauté du Mouvement. Cela s’est passé de la même façon avec la famille de la seconde victime. Mon neveu a été relâché après trois semaines. Les familles des victimes ont accepté de ne pas porter plainte, en échange de l’indemnisation d’une somme d’argent. Mes frères et sœurs ont récolté et mis ensemble ce qu’ils avaient et nous avons ainsi rassemblé la somme nécessaire. Cette tragédie a rendu notre famille plus unie. Un an après, j’ai recontacté la dame veuve. A ma grande surprise, elle m’a dit : « Je veux m’excuser pour la manière avec laquelle je vous ai traités, vous et votre frère ». Depuis lors, nous sommes devenues amies et j’ai pu lui parler de ma foi dans l’amour de Dieu. Maintenant, je lui envoie la ”passaparola” (une phrase de vivre l’Evangile) qu’elle renvoie elle-même à ses amis. Il y a deux mois, elle m’a invitée à une réunion de famille pour fêter sa fille aînée qui venait d’être diplomée. Pendant la Mariapolis à laquelle elle a participé, elle m’a dit :”S’il n’y avait pas eu l’accident, je ne t’aurais jamais rencontrée, toi et les Focolari. Cela a bouleversé ma vie, je me sens plus proche de Dieu”. J’ai senti que je pouvais lui demander si elle pouvait pardonner à mon neveu. Elle m’a répondu :”Je lui ai déjà pardonné. Il n’ y a pas de traces de haine ni pour ton neveu ni pour sa famille”. J’ai senti que c’est réellement un cadeau énorme que de recevoir la miséricorde de Dieu et, aidés par Lui, de pouvoir offrir le pardon aux autres». M.R. Source : New City Philippines
Août 30, 2016 | Focolare Worldwide
- Du 7 au 17 septembre pour l’Amérique latine, l’Amérique du Nord et l’Océanie
- Du 28 septembre au 8 octobre pour l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient
- Du 15 au 23 octobre pour l’Europe
Environ une centaine de participants sont attendus pour chaque rencontre (Centre Mariapolis de Castel Gandolfo, Rome), avec un programme commun, mais aussi avec des sujets différents selon les intérêts et les nécessités de chaque zone géographique. Les sujets traités vont de l’inculturation en Afrique, à l’urgence des réfugiés et au dialogue avec l’Islam en Europe. Ils aborderont les défis en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Océanie dans le domaine social et spirituel, du point de vue de la famille, des nouvelles générations, des dialogues œcuménique et interreligieux, entre autres.
Août 30, 2016 | Focolare Worldwide
- Du 7 au 17 septembre pour l’Amérique latine, l’Amérique du Nord et l’Océanie
- Du 28 septembre au 8 octobre pour l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient
- Du 15 au 23 octobre pour l’Europe
Environ une centaine de participants sont attendus pour chaque rencontre (Centre Mariapolis de Castel Gandolfo, Rome), avec un programme commun, mais aussi avec des sujets différents selon les intérêts et les nécessités de chaque zone géographique. Les sujets traités vont de l’inculturation en Afrique, à l’urgence des réfugiés et au dialogue avec l’Islam en Europe. Ils aborderont les défis en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Océanie dans le domaine social et spirituel, du point de vue de la famille, des nouvelles générations, des dialogues œcuménique et interreligieux, entre autres.
Août 30, 2016 | Focolare Worldwide
- Du 7 au 17 septembre pour l’Amérique latine, l’Amérique du Nord et l’Océanie
- Du 28 septembre au 8 octobre pour l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient
- Du 15 au 23 octobre pour l’Europe
Environ une centaine de participants sont attendus pour chaque rencontre (Centre Mariapolis de Castel Gandolfo, Rome), avec un programme commun, mais aussi avec des sujets différents selon les intérêts et les nécessités de chaque zone géographique. Les sujets traités vont de l’inculturation en Afrique, à l’urgence des réfugiés et au dialogue avec l’Islam en Europe. Ils aborderont les défis en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Océanie dans le domaine social et spirituel, du point de vue de la famille, des nouvelles générations, des dialogues œcuménique et interreligieux, entre autres.