Juil 11, 2016 | Focolare Worldwide
Depuis fin de 2013, lorsque les désordres ont commencé à Kiev et ont débouché sur une révolte de l’Ukraine orientale, tout est resté inchangé. Situations qui occupaient les premières pages des quotidiens et dont les médias ne parlent désormais plus. Mais la violence continue à garder la population paralysée qui vit dans des conditions dramatiques. En Ukraine, vivent de petites communautés des Focolari (Mukachevo, Leopoli, Kiev), qui essaient de répondre au mal qui les entoure. Au cours des derniers mois, des voyages se sont réalisés ainsi que la visite d’un petit groupe des Focolari de la Slovaquie, dans la capitale Kiev et à Kharkiv, ville du Nord-Est du pays. Elena Vladova et martin Uher partagent leur expérience en direct. « Avec l’exode des personnes en âge de travailler, seuls sont restés dans les familles, les personnes âgées, peut-être un des parents, des enfants de tous âges. Ces enfants sont ”des orphelins sociaux”, comme l’affirme Sa Béatitude Svjatoslav Sevcuk, archevêque majeur de l’église grecque-catholique :”ils croient savoir ce qu’est la famille seulement par le biais d’internet et dans le futur, ils ne sauront pas créer une famille vraie et sereine” ». Parmi les entités qui courageusement essaient de donner vie à des initiatives humanitaires, il y a l’Église catholique à travers Caritas et les institutions religieuses. Grâce également aux appels répétés du Pape François – le plus récent étant celui du 3 avril dernier – il a été possible de mettre sur pied un réseau d’aide et de soutien aux catégories les plus touchées, amplement reconnue comme avec gratitude également par les autorités gouvernementales, avec des cantines pour les pauvres, centres de réhabilitation, des maisons d’accueil pour les très jeunes mères-célibataires et leurs enfants nés de la violence. Significative dans ce sens -là, l’action des sœurs de Don Orione qui ont organisé une maison pour prendre soin d’eux. Les Focolari aussi essaient d’exprimer leur proximité aux ukrainiens avec lesquels ils sont en contact, à travers les communautés slovaques. Un groupe de Slovaquie s’est rendu récemment au mois de mai, dans la capitale Kiev afin de rencontrer les familles et d’autres personnes. « Visiter les lieux où s’est passée ”la révolution” il y a deux ans, est toujours impressionnant. Cela fait partie de la culture contemporaine ukrainienne : il y a les noms des personnes mortes durant les combats sur la place Maydan ou celles mortes dans la guerre en Ukraine orientale ( qui dure toujours). Les gens sont fiers d’eux », écrivent -ils à leur retour. « Beaucoup de colloques personnels, beaucoup de douleur avec des peurs en tous genres à porter ensemble…Et ainsi, les familles essaient de mettre en pratique l’invitation de S.B. Svjatoslav Sevcuk :”Nous avons besoin de familles qui soient ”des médecins” pour nos familles” ».
Elena Vladova et Martin Uher avec Mons. Stanislav Szyrokoradiuk, évêque de Kharkiv
« Depuis le début de cette année, le Père Anton Konecny des Focolari s’est transféré, à la demande de l’évêque de Mukachevo (Ukraine) Antal Majnek, de son diocèse de Kosice (Slovaquie orientale) vers une paroisse d’Ukraine occidentale. Sa présence et son service contribuent au développement des rapports aussi bien à l’intérieur de la paroisse, que sur le plan œcuménique mais également avec les autorités civiles ». Elena et Martin se sont ensuite mis en route pour rejoindre l’Ukraine orientale en poussant une pointe jusqu’à Kharkiv, une belle ville de 2 millions d’habitants qui fut la capitale du pays avant la révolution russe , mais qui maintenant présente les signes de la situation actuelle. Et, également à la suite de leur visite à Mgr. Stanislav Szyrokoradiuk, ami des Focolari et depuis deux ans évêque du diocèse de Kharkiv, qui contient tous les territoires où jusqu’à aujourd’hui, on combat, ils se sont rendu compte « de la grande nécessité de la population à pouvoir compter sur la solidarité de tous. Et de l’importance pour les chrétiens ukrainiens, de savoir que en-dehors de leur pays, on prie aussi et on offre pour la paix en Ukraine. Exactement comme l’a souligné le cardinal Pirolin durant sa récente visite en Ukraine :”Dieu ne vous a pas oubliés… !” ». Maria Chiara De Lorenzo
Juil 9, 2016 | Focolare Worldwide
Chiara Lubich, Brésil 1991 – © Centro S. Chiara Audiovisivi
« 25 ans sont passés depuis qu’au Brésil, en mai 1991, Chiara Lubich a lancé le germe de l’Économie de Communion (ÉdeC). A ce moment-là je n’étais qu’un jeune tout juste diplômé en économie, et j’ai alors senti que ce qui se passait à San Paolo me concernait moi aussi. Je ne savais pas encore comment, mais j’avais l’intuition que je faisais partie de cette histoire qui était entrain de commencer. Aujourd’hui je sais qu’avoir accompagné le développement de ce “rêve” a été un événement décisif dans ma vie, qui aurait pu être très différente s’il n’y avait pas eu cette rencontre prophétique entre un regard de femme et le peuple brésilien. Nous étions au lendemain de l’écroulement du mur de Berlin, et dans le monde de ce temps-là la proposition lancée par Chiara Lubich aux entrepreneurs de partager compétences, richesses et profits pour s’occuper directement de pauvreté, résonna comme une grande innovation, qui fit de l’ ÉdeC une nouveauté importante sur le plan économico-social et sur la frontière de la responsabilité sociale d’entreprise, qui en était encore à ses tout débuts. Ce n’était pas seulement , comme l’a dit quelque économiste (Serge Latouche, par exemple) une réédition du “patronat catholique”; dans l’ADN de ce germe il y avait aussi une idée différente de la nature des profits et donc de l’entreprise, entendue comme bien commun, dans une perspective globale et mondiale (peu fréquente en ces années-là). Les entrepreneurs furent ainsi impliqués dans la résolution d’un problème social d’inégalités. © Centro S. Chiara Audiovisivi
Chiara fut frappée par le contraste entre favelas et gratte-ciels dans la ville de San Paolo. Mais au lieu de lancer un projet social dans les faubourgs de la ville ou une levée de fond, elle adressa son invitation aux entrepreneurs qui, nous le savons, n’ont pas comme premier but la création de profits à donner à l’extérieur de l’entreprise, parce que, quand les entreprises sont honnêtes, les profits exceptionnels sont très rares et sont réinvesti dans l’entreprise. Au sein de l’ ÉdeC il y a donc l’intuition que pour réduire la pauvreté il faut réformer le capitalisme, et donc sa principale intuition : l’entreprise. Le langage et la première médiation culturelle et économique de l’intuition de Chiara furent ceux qui étaient à disposition dans la société, dans le peuple brésilien et dans le Mouvement des Focolari. A 25 années de distance, cependant, le grand défi collectif qui se dresse en face de l’ ÉdeC est d’exprimer l’intuition-cœur de 1991 avec des mots et des catégories capables de dire et de se faire comprendre dans un monde culturel qui au cours de ces 25 années a radicalement changé. Même la frontière de la responsabilité sociale des entreprises et la compréhension de la pauvreté se sont déplacée très en avant avec le passage du millénaire. Le social business est devenu un mouvement diversifié, dynamique et en croissance continue. Ce qu’on appelle la sharing économy (NdT : économie du partage) est entrain de donner vie, dans le monde entier, à des expériences très innovantes. La réflexion sur la pauvreté et les actions pour la soulager se sont enrichies, grâce à la pensée et à l’action d’économistes comme Amartya Sen ou Muhammad Yunus. © Centro S. Chiara Audiovisivi
A la fin du second millénaire, partager les bénéfices des entreprises en faveur des pauvres et des jeunes représentait en soi-même une innovation. Mais si en 2016 nous continuions à incarner la proposition de l’ÉdeC avec les mêmes formes, la proposition apparaît pas assez attirante et dépassée, surtout pour les jeunes. Dans un monde social et économique radicalement changé, l’ ÉdeC est appelée à se regénérer, comme elle est entrain de le faire, et comme elle l’a toujours fait pour être arrivée à ses “noces d’argent“. Oui il s’agit de noces, parce que chaque fois qu’un charisme réussit à s’incarner, il s’agit de la rencontre sponsale entre ciel et terre, entre idéal et histoire. Des noces comme celles de Cana, quand l’eau est devenue vin parce qu’une femme a vu que les gens n’avaient plus de vin, elle a cru et elle a obtenu le miracle. L’Economie de communiion continuera à vivre et atteindra son 50ème anniversaire et davantage, si nous restons toujours des femmes et des hommes avec “des yeux différents“, capables d’apercevoir ce qui manque aux gens de ce temps, de demander le miracle de l’eau changée en vin , des profits qui deviennent nourriture du corps et du cœur. Vive l’ÉdeC ! ». Publié sur Città Nuova n.06/2016 (2.12 MB) de juin 2016
Juil 8, 2016 | Focolare Worldwide
« Lorsque mon vol du matin, de Bologne à Londres, déjà en retard à cause d’orages sur la capitale anglaise, a commencé à tourner au-dessus de l’aéroport pendant vingt autres minutes, j’ai compris que je n’arriverais probablement pas à prendre mon vol de correspondance. En effet, un peu plus tard, je me suis retrouvée dans une file interminable avec des centaines d’autres passagers qui avaient manqué leur vol. Les téléphones des compagnies aériennes étaient saturés, donc ceux qui avaient la possibilité de téléphoner étaient aussi bloqués. La plupart des personnes a pu supporter d’attendre une heure, mais lorsque l’heure est passée à deux, puis trois, et enfin bien après l’heure du dîner, l’atmosphère est devenue tendue. Je m’étais mise à l’aise avec un bon livre, mais j’ai aussi commencé à paniquer lorsque j’ai réalisé que ce serait difficile d’entrer en contact avec l’amie qui devait venir me chercher à l’aéroport aux États-Unis. Je ne suis pas très loquace avec les inconnus, surtout lorsque je voyage seule. Mais là j’ai senti que je devais regarder autour de moi, et me rappeler que la chaleur et le réconfort de la présence de Dieu pouvaient être proches de nous aussi dans cette file chaotique. Je me suis souvenue que j’avais un paquet de biscuits dans le sac, et j’ai eu un premier contact avec un étudiant affamé derrière moi. C’était suffisant pour rompre la glace avec les personnes de notre partie de la file. En commençant à nous raconter nos histoires et à sympathiser, nous avons également réalisé que nous pouvions nous entraider. La batterie de mon ordinateur portable était juste suffisante pour recharger le téléphone mobile du couple allemand qui avait besoin d’appeler sa famille, et ce couple s’est montré disponible pour garder un œil sur mes affaires pendant que je suis partie à la recherche d’un ordinateur avec accès internet pour envoyer un mail à mon amie. Un rapide bonjour en italien à un autre jeune couple a suffi à me rendre compte que lui et deux autres couples – tous en voyage de noces – ne comprenaient pas les annonces. Je les ai traduites pour qu’ils puissent évaluer les différentes options. Après cinq heures et demie sans aucune solution de vol alternative, nous avons reçu des bons pour une chambre d’hôtel et un repas, et l’instruction d’appeler les compagnies aériennes depuis l’hôtel. J’ai appelé depuis un téléphone de l’aéroport, et j’ai appris que je devais de nouveau être présente quelques heures plus tard. Je me suis blottie contre un siège de l’aéroport, essayant de dormir au moins un peu. J’ai alors réalisé que, malgré le désagrément de la correspondance manquée, toutes ces nouvelles connaissances nouées avec mes voisins dans le moment présent avaient rempli ma soirée d’une inhabituelle sensation de paix. Je suis arrivée à la maison le jour suivant, fatiguée mais sereine ». Amy Uelmen, Bethesda, Maryland (USA) Tiré de Living City, Mai 2016 – www.livingcitymagazine.com
Juil 6, 2016 | Focolare Worldwide
Les attentes étaient très grandes autour de ce rendez-vous en gestation depuis 1961 (lorsque s’est réunie la première conférence panorthodoxe lancée par le Patriarche Athénagoras). Son titre est très significatif : « He called all to unity », “Il les a tous appelés à l’unité”, extrait de l’hymne de Pentecôte dans le rite byzantin. De fait les différentes églises orthodoxes partageaient le désir de s’acheminer vers une synodalité et une communion plus explicite et de confirmer l’unité de l’Église orthodoxe. Nécessité aussi pour elles de se confronter ensemble aux nouveaux défis du millénaire. Cet événement marque un pas vers de nouvelles ouvertures : aussi bien pour ce qui est de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux que des découvertes scientifiques et technologiques ; il a consacré du temps à la question écologique, au drame des migrants, aux chrétiens persécutés au Moyen-Orient ; il étend son « horizon sur le monde actuel multiforme ». Ce Synode, convoqué après une décision synodale prise à l’unanimité par les chefs des quatorze Églises orthodoxes au cours de leur rencontre à Chambésy en janvier dernier, a été marqué dès son ouverture par une grande épreuve : l’absence physique de quatre églises sur les quatorze. L’Église orthodoxe russe ne s’est pas encore exprimée à ce sujet et attend la réunion du Saint Synode de juillet pour se prononcer au sujet de l’événement qui vient de se dérouler. Au Synode étaient aussi présents quinze observateurs, délégués des diverses Églises chrétiennes, qui ont pu participer aux sessions d’ouverture et de clôture du Concile. Par ailleurs, dans le monde entier, des chrétiens d’autres confessions ont accompagné de leurs prières cet événement important de l’Église orthodoxe : « Tous nous prions aussi pour le Concile panorthodoxe, je vous le confie comme si c’était le Concile de mon Église, parce que c’est mon Église en ce moment », avait dit Maria Voce à un groupe de focolarini de diverses Églises réunis à Rocca di Papa à la fin du mois de mai. Ce qui est souligné par plusieurs instances, ce n’est pas seulement l’aspect des délibérations finales au sujet des six documents signés par les patriarches [sur la mission dans le monde d’aujourd’hui, sur l’importance du jeûne, sur la relation de l’Église orthodoxe avec le reste du monde chrétien, sur le mariage, sur la diaspora Orthodoxe et sur l’autonomie des Églises] mais surtout le caractère propre de ce Synode, autrement dit le fait qu’il ait eu lieu et que l’occasion de cette rencontre soit enfin advenue. Avec la perspective que ce Synode ne reste pas un événement isolé, mais puisse se répéter et devenir une pratique au service de l’avancée de l’Église. Au retour de son voyage en Arménie, le pape François répond à un journaliste qui lui demande son avis au sujet du synode panorthodoxe : « Un avis positif ! Un pas en avant a été fait : non pas à cent pour cent, mais il y a eu un pas en avant. Les choses qui ont justifié, entre guillemets, [les absences] sont sincères, mais elles peuvent se résoudre avec le temps ». « Le seul fait que ces Églises autocéphales se soient réunies, au nom de l’Orthodoxie (…) est très positif. Je remercie le Seigneur. Au prochain synode ils seront plus nombreux. Béni soit le Seigneur ! » Et, en parlant à la délégation orthodoxe présente à la célébration de la fête des saints Pierre et Paul, François cite le Concile Panorthodoxe en souhaitant « des fruits abondants pour le bien de l’Église ». Maria Chiara De Lorenzo
Juil 5, 2016 | Focolare Worldwide
(c) MfE, Foto: Grill
“« L’unité est possible » : est-ce une affirmation absurde aujourd’hui, dans une Europe marquée par le terrorisme global, par la multiplication des guerres, par des migrations aux dimensions bibliques, par une intolérance grandissante ? Parlons-nous d’un rêve, d’une utopie ? Non. Nous parlons d’une expérience que divers mouvements et communautés chrétiennes vivent déjà depuis plus de 15 ans, témoignant que l’unité est possible. Nous avons fait l’expérience qu’il existe quelque chose qui est toujours à la mode, quelque chose d’indestructible qui nous unit : c’est l’Amour, c’est Dieu Amour. Cet amour nous a tout grand ouvert les yeux et le cœur pour embrasser les peurs, les larmes, les espérances de ce continent. Dans tout ce négatif qui voudrait nous dominer, nous reconnaissons la douleur que Dieu, fait homme, a soufferte sur la croix. Il nous a ainsi prouvé son amour sans mesure et nous a ouvert à l’espérance de la résurrection. Trois mots-clés caractérisent notre manifestation : rencontre – réconciliation – avenir. Nous pouvons nous rencontrer car Dieu, le premier, est venu à notre rencontre en s’incarnant. Nous pouvons nous réconcilier car Jésus, sur la croix nous a réconciliés avec Dieu et entre nous. Nous pouvons avancer, de façon sûre, vers l’avenir car Lui, qui a vaincu la mort, marche au milieu de nous et nous conduit vers l’unité de l’Europe et du monde jusqu’à la réalisation de sa prière : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Pour un but aussi élevé, cela vaut sans aucun doute la peine d’engager son existence. Nous voulons ensemble, demander pardon pour les divisions du passé qui ont déclenché des guerres et des morts en Europe. Nous voulons ensemble, témoigner aujourd’hui de notre unité dans le respect et la beauté des diversités de nos Églises et de nos communautés. Nous voulons, ensemble, nous mettre au service d’une nouveauté qui, aujourd’hui sert à reprendre le chemin de l’Europe. Ce que nous pouvons offrir – en engageant notre vie – est la nouveauté de l’Évangile. Avant de mourir, Jésus a prié : « Père que tous soient un ». Il a montré que nous sommes tous frères, qu’une unique « famille humaine » est possible, que l’unité est possible, des ue l’unité est notre destin. Aujourd’hui, ici, nous nous engageons à être des instruments de ce tournant, des instruments d’une nouvelle vision de l’Europe, des instruments d’une accélération sur le chemin vers l’unité en ouvrant un dialogue profond avec tous et pour tous les hommes et les femmes de notre planète. Dialogue possible grâce à la « Règle d’or », qui dit : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse » [« Comme vous voulez que les hommes agissent envers vous, agissez de même envers eux »] (cf. Lc 6, 31). Règle d’or qui, au fond, veut dire : aime. Et si l’amour devient réciproque, il fait fleurir, entre tous, la fraternité. Dans le fraternité universelle l’Europe peut redécouvrir sa vocation. Chiara Lubich écrivait déjà dans les années cinquante : « Si un jour, les peuples sauront se placer eux-mêmes après les autres, mettre de côté l’idée qu’ils se font de leur patrie (…) en vertu de l’amour réciproque entre les États que Dieu demande comme il demande l’amour réciproque entre les frères, ce jour-là sera le début d’une ère nouvelle ». Vivons donc en vue de cette ère nouvelle ! L’unité est possible !” Maria Voce Manifestation Ensemble pour l’Europe Munich (Bavière), 2 juillet 2016