Chiara Lubich nous rappelle que nous sommes tous appelés au dialogue. Et si, à certains moments de la journée, nous sommes seuls, nous pouvons faire chaque chose en fonction des frères et des sœurs, comme d’authentiques « apôtres du dialogue ». […] chaque fois que nous devons traiter avec un(e) ou plusieurs frères ou sœurs, directement ou indirectement : par téléphone, par écrit, ou parce que c’est pour eux que nous travaillons ou pour eux que nous prions, nous devons nous considérer en dialogue continuel, appelés au dialogue. Et comment ? En nous ouvrant à notre sœur, à notre frère, en écoutant de toute notre âme ce qu’il désire, ce qu’il dit, ce qu’il aime. Et cela fait, nous pouvons intervenir en lui donnant ce dont il a besoin, ce qu’il convient de lui donner. Et si, par moments, je dois m’occuper de moi (pour prendre mes repas, me reposer, m’habiller) il faut que je le fasse en fonction de mes frères, en ayant à l’esprit mes frères qui m’attendent. Ainsi, et seulement ainsi, en ne cessant de vivre la « spiritualité de l’unité » ou « de communion », je peux collaborer efficacement à l’édification de l’Église comme « la maison et l’école de la communion »[1] ; à contribuer, avec les fidèles des autres Églises et communautés ecclésiales, à l’avancée de l’unité de l’Église ; à collaborer, avec les personnes d’autres religions ou d’autres cultures, à la réalisation d’espaces toujours plus grands de fraternité universelle. […] Considérons-nous tous alors, comme des « apôtres du dialogue » et vivons comme tels. Un dialogue tous azimuts, certes, mais partons du bon pied : en aimant chaque frère que nous rencontrons, prêts à donner notre vie pour lui.
Chiara Lubich
[1] Cf. Novo Millennio Ineunte, n. 43. Extrait de: “Conversazioni in collegamento telefonico” Citta Nuova ed. pag. 667, – Castel Gandolfo, 22 gennaio 2004
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