J’ai vu à la télévision de très jeunes athlètes – dont la plupart étaient des pays de l’Est – qui exécutaient de merveilleux exercices de gymnastique artistique. Elles étaient magnifiques dans leurs sauts périlleux répétés, leurs pirouettes, dans chacun de leurs mouvements. Quelle perfection ! Quelle harmonie et quelle grâce ! Elles maîtrisaient parfaitement leur corps, à tel point que les exercices les plus difficiles paraissaient naturels. C’étaient des championnes du monde.
J’ai vu à la télévision de très jeunes athlètes – dont la plupart étaient des pays de l’Est – qui exécutaient de merveilleux exercices de gymnastique artistique. Elles étaient magnifiques dans leurs sauts périlleux répétés, leurs pirouettes, dans chacun de leurs mouvements. Quelle perfection ! Quelle harmonie et quelle grâce ! Elles maîtrisaient parfaitement leur corps, à tel point que les exercices les plus difficiles paraissaient naturels. C’étaient des championnes du monde.Et naissait dans mon cœur un très grand désir de travailler instant par instant pour arriver à la perfection.
Saint François de Sales dit qu’il n’existe pas de nature assez bonne pour pouvoir répéter des actes mauvais sans acquérir le vice. Alors on peut penser qu’il n’y a pas de nature assez mauvaise qui ne puisse, à force d’actes vertueux, acquérir la vertu.
Donc courage ! Si nous nous entraînons, nous deviendrons des champions du monde de l’amour pour Dieu.
(…)
Quelle est la Parole que Dieu dit à notre Mouvement ? Nous le savons : Unité. […] Nous devons alors devenir des champions d’unité. Unité avec Dieu, en vivant sa volonté dans le moment présent, et unité avec le prochain, avec chaque prochain que nous rencontrons pendant la journée.
Entraînons-nous sans perdre de précieuses minutes. Ce n’est pas la médaille d’or qui nous attend, mais le Paradis (…)
Chiara Lubich
(Message du 3 décembre 1981, publié dans La Vie est un voyage, Nouvelle Cité 1987, p 133.)
Foto: © Ania Klara – Pixabay
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