«Je suis arrivé à un moment de crise profonde, une recherche sans fin sur des questions existentielles et sociales et, ces jours-ci, j’ai trouvé une réponse forte», dit l’un des nombreux participants venus des pays du Cône Sud (Bolivie, Chili, Paraguay, Uruguay et Argentine) à l’issue de l’Ecole d’Etudes Sociales (EDES) qui a eu lieu du 6 au 8 juillet à la Mariapolis Lia, la cité-pilote des Focolari en Argentine. Trois jours de réflexion et d’échange intense, à partir des expériences de vie de personnes engagées de différentes manières dans le domaine de la promotion humaine; ceux, nombreux, avec une longue expérience et d’autres débutant à peine, ont travaillé ensemble essayant de donner une réponse à la question fondamentale: «Où est ton frère?». Une question très inquiétante qui a coïncidé avec le fort appel du pape François lors de sa visite sur l’île de Lampedusa (Italie), le lieu de débarquement des migrants africains en quête de meilleures conditions de vie et souvent victimes de naufrages. «Ce qui m’a le plus frappé ces jours-ci, c’est de voir des gens très différents, provenant de lieux géographiques variés, engagés dans divers milieux de la société, mais tous avec le même objectif: aimer. Tout a été tellement important que je tiens à le mettre en pratique de suite». Les activités dans lesquelles sont engagés les participants sont: la sauvegarde de la dignité humaine au milieu des décharges, les lieux d’écoute et de santé des centres d’éducation sanitaire dans les zones à haut risque, le travail pour la conservation du patrimoine culturel autochtone, la promotion du tourisme social, les centres pour l’enfance, le soutien scolaire, la prévention et la réadaptation des toxicomanes, des centres d’aide à la vie, des centres pour handicapés, le bénévolat dans diverses ONG et organisations de promotion sociale de l’Etat, la gestion de projet, les logements populaires, les centres sociaux, syndicalistes, chefs d’entreprise, politiciens … Même le simple fait de pouvoir se rencontrer pour échanger ses propres expériences a été un grand enrichissement mutuel. La méthodologie de travail a été centrée sur l’engagement et l’intérêt social de chacun plus que sur des débats académiques; le but étant de favoriser la “construction de connaissances à partir d’expériences vécues.” «J’emporte avec moi des outils et des idées à mettre en pratique dans les activités sociales d’un quartier à risques dans lequel nous travaillons actuellement». «L’attente a été largement satisfaite: j’ai participé aux écoles précédentes et je pense que nous progressons et nous mûrissons dans cette vocation à l’engagement social dans nos villes». «Merci beaucoup! Ici, nous apprenons à ”être”, pour revenir chez nous et ”faire”».
Mettre en pratique l’amour
Mettre en pratique l’amour
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