La richesse matérielle, peut, quelquefois, occuper notre ‘’cœur’’ et générer une anxiété croissante de posséder encore, une réelle dépendance. Le partage des biens, matériels et spirituels au contraire, avec ceux qui en ont besoin, permet d’expérimenter une vraie liberté : c’est cela le style de vie chrétienne qui témoigne de la confiance en Dieu Père et met les bases solides à la civilisation de l’amour. Un cadeau de Dieu David, notre cinquième enfant, semblait être normal à la naissance. Cependant, peu de temps après, les médecins nous ont révélé que l’enfant était un enfant trisomique. Ce moment fut extrêmement dur. Avec mon mari, nous nous sommes cependant souvenus que nous avions accepté David, dès sa conception, comme un cadeau de Dieu. Notre fille aînée, en l’apprenant, a écrit dans son journal intime :’’Je veux être pour David, non seulement une sœur, mais aussi une mère’’. Entouré par un grand amour, David continue maintenant à faire de grands progrès. Il va régulièrement à l’école et est très affectueux, toujours enthousiaste de la vie. Son bonheur est contagieux. Il s’est réellement révélé un vrai cadeau de Dieu. (Jacqueline – Écosse) En prison Dans ma cellule, il y avait un jeune qui n’avait pas d’argent et qui, pour manger, s’était approprié la gamelle d’un autre détenu qui l’a menacé en l’obligeant à payer trois Naira. Il a alors commencé à les demander à d’autres compagnons. Moi, j’avais seulement cinq Naira qui me servaient à m’acheter quelque chose à manger. Je me suis souvenu de l’Évangile et j’ai compris que pour aimer Dieu, je devais aimer ce compagnon. Je lui ai ainsi donné mes sous. Plus tard, dans la cellule, quelqu’un m’a apporté à manger. (Sylvester – Nigeria) Le repas du soir Ce soir, à peine rentré de l’université, je m’assieds comme d’habitude devant la télévision en attendant que ma mère, absorbée par son programme préféré, se lève pour me préparer le repas du soir. Et puis une pensée me traverse l’esprit : il y a quelques jours, j’ai entendu parlé de l’Évangile par trois étudiants en médecine, qui soulignaient l’importance de faire la volonté de Dieu pendant notre journée. Alors, je me suis levé et suis allé en cuisine pour préparer le repas. Ce fut mon premier acte d’amour conscient. (T.C. – Italie) Les bases de notre mariage Une fois mariés, malgré tout l’amour qu’il y avait entre nous, chacun de nous était resté ‘’celui d’avant’’, chacun avec ses propres habitudes. Un jour, on n’était pas d’accord avec la manière de préparer un plat tchèque. A ce moment-là, une telle distance s’était créée entre nous que nous avons pris une décision : nous devions nous accueillir tels que nous sommes, sans vouloir changer l’autre. Ce fut peut-être à cette occasion que nous avons mis les bases à notre mariage. Maintenant que nous sommes grands-parents, nous essayons de transmettre à nos petits-enfants, la même expérience, reconnaissants envers Dieu qui nous a ouvert les yeux. (J. et T. – Bohême)
D’après Chiara Favotti
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