Mouvement des Focolari
Jérusalem, “Be the bridge”

Jérusalem, “Be the bridge”


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Regarde levideo du 1° mai à Loppiano

Le titre que les Jeunes du Mouvement des Focolari ont choisi pour la Semaine Monde Uni 2013 renvoie explicitement au Genfest “Let’s Bridge” de Budapest en septembre dernier. Le 1er mai est un événement fondamental, avec quatre lieux de rencontre importants: Jérusalem, symbole de paix; Loppiano, depuis toujours liée à l’histoire des Jeunes pour un Monde Uni; Mumbai, sur les voies du dialogue interreligieux; Budapest, la capitale qui a accueilli les 12 000 jeunes du Genfest. Pour rendre visible ce réseau mondial déjà en action, ces quatre villes seront reliées en direct par internet, durant la journée du 1er mai. Être des ponts, donc, construire des ponts de fraternité dans la lignée d’United World Project (Projet Monde Uni), qui a justement commencé au Genfest. Ces derniers mois, sur différents points de la planète, de nombreux jeunes ont poursuivi le chemin, saisissant la “fraternité en action” dans le vécu personnel et environnant, intensifiant activités et initiatives pour sensibiliser l’opinion publique dans leur pays, contribuant en tant que citoyens actifs à réaliser une culture de paix et de dialogue, où la diversité et la multiculturalité sont bienvenues. À Chicago, les Jeunes pour un Monde Uni, avec l’association Mosque Cares, se sont retrouvés au centre culturel Éphraïm Bahar pour préparer 150 repas, des “kits de survie” et une sélection de vêtements pour homme/femme à distribuer aux sans-abris du quartier. À Montevideo, une délégation de Jeunes pour un Monde Uni de l’Uruguay, avec quelques professionnels engagés dans le secteur de l’éducation, a été reçue par María Paz Echeverriarza, la responsable de l’Éducation pour la Délégation permanente des gouvernements d’Argentine, Uruguay et Paraguay auprès de l’UNESCO. C’était l’occasion de présenter l’UWP et expliquer le réseau existant autour de l’œuvre sociale Nueva Vida, d’où sont parties – avec succès, mais dans un contexte de marginalisation – de petites entreprises. La “Semaine de la bonne volonté” a eu lieu en Serbie. Dans un centre culturel alternatif, les jeunes ont réalisé un forum d’activisme social, des projections de films, des actions pour aider des personnes en difficulté, dont – outre la collecte de vivres – aussi le don du sang. La Semaine Monde Uni sera l’occasion de faire le point de la situation, et nombreuses sont les activités qui se dérouleront simultanément durant ces jours dans différentes zones du monde. En Terre Sainte, 120 jeunes, représentants de nombreux pays, seront ensemble du 24 avril au 2 mai, avec un programme chargé qui va du “Forum sur la fraternité universelle”, à l’Université de Bethléem, avec des orateurs musulmans et chrétiens, à la rencontre avec le maire Vera Baboun; d’une soirée interreligieuse à une excursion dans le désert, en passant par des ateliers de chant, musique, danse et percussions avec le Gen Rosso et le Gen Verde présents en Terre Sainte pour l’occasion. Tous convergeront, ensuite, pour un concert au programme le 29 avril à Haïfa. Pour terminer, une flashmob aura lieu le 1er mai, à la Porte de Jaffa (Jérusalem), un endroit où se croisent juifs, chrétiens et musulmans. Mais le projet continue, et les étapes suivantes se tiendront en Afrique, plus exactement à Nairobi, où, en mai, commencera le chantier Sharing with Africa, dans le cadre de “l’école d’inculturation”, sur la valeur de la personne dans les traditions africaines.


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Muneeb Sohail

Muneeb Sohail

Le jeune pakistanais touché par une balle perdue durant les accrochages à Karachi. « Allez de l’avant, décidés plus que jamais à vivre avec radicalité notre grand Idéal, pour offrir au monde qui nous entoure l’amour qui resplendit dans vos cœurs et que Muneeb aurait voulu donner à beaucoup. Lui du ciel continuera à vivre et à travailler avec vous et avec tout le Mouvement pour construire, jour après jour, un peuple nouveau, uni, pacifique, solidaire. » C’est avec ces paroles que la présidente Maria Voce encourageait les gen (jeunes des Focolari) du Pakistan à poursuivre la course de Muneeb Sohail. Le 17 janvier dernier, pendant qu’il revenait d’une leçon d’anglais avec un autre gen,  Muneeb a été touché à mort par une balle perdue lors des graves et violents accrochages, malheureusement fréquents à Karachi, métropole du sud du pays. Muneeb, qui aurait eu vingt ans en mai prochain avait commencé en famille depuis tout petit à vivre et à apprécier la spiritualité de l’unité. Encore petit, il avait perdu son papa, et plus grand il prenait soin de transmettre lui-même aux jeunes, mais aussi aux enfants, le style de vie qu’il avait découvert. Pour «  l’approfondir et mieux le comprendre (ce style de vie) » – disait-il, il était allé habiter, au printemps 2012 avec les autres gen chez lesquels il a laissé une trace indélébile. On dit de lui : « il a été pour moi un ange, il m’a enseigné à vivre avec Dieu. C’était un véritable ami pour nous les jeunes » ; « Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois il a tout de suite partagé ses expériences et sa vie avec moi et il ne perdait aucune occasion pour aimer concrètement. » Le 7 octobre précédent – un mois après la grande manifestation internationale de Budapest – malgré les graves tensions qui agitent la ville, le Genfest se déroule aussi à Karachi, et Muneeb participe à la préparation et au programme, diffusant ainsi l’idéal du Monde Uni. Le 17 janvier, en saluant sa maman, Muneeb lui dit : « Je suis heureux de donner ma vie à Jésus. » Maintenant il est devenu un témoin pour tous les gen du monde, pour tous ceux qui soutiennent l’United World Project UWP (Projet Monde Uni), et pour tous ceux qui se sentent appelés à construire des ponts de paix et de fraternité partout.

Argentine: paroisse et vacances

Argentine: paroisse et vacances

La Lucila est une charmante petite ville de vacance au bord de la mer, à 350 km de Buenos Aires. C’est ici que se déroulent, depuis treize ans, les semaines de “Vacances écoles”, comme elles ont été nommées. Omar et Susana Zazzerini, du Mouvement paroissial de Buenos Aires, organisateurs de cette initiative, racontent: « Nous sommes partis des paroles de Jésus “Venez à l’écart et reposez-vous un peu” (Mc 6,31), en pensant surtout aux familles qui avaient moins de possibilités de partir en vacances. En plus du repos, nous voulions que ce soit une école de vie générée par l’amour réciproque et vécue avec la présence spirituelle de Jésus parmi nous. Comme aux débuts des Focolari, lorsque ils se retrouvaient pour se reposer ensemble dans les Dolomites, et beaucoup de personnes expérimentaient ce style évangélique de vie et découvraient que Dieu est Amour ». Les participants proviennent de différentes paroisses de la région de Buenos Aires. La première année, ils étaient 23. 140 personnes, dont 115 toute la semaine, ont participé à cette treizième édition. Jusqu’à aujourd’hui, environ 1200 personnes ont vécu cette expérience. « Le plus important – affirme Omar – c’est d’aimer avec la puissance du moment présent, dans l’attention envers les autres, en se regardant toujours avec “des yeux nouveaux”. » En oubliant peut-être les défauts ou les incompréhensions, surtout avec ceux qui se connaissent depuis longtemps. « Autrement – continue-t-il – ce ne serait pas aussi beau de rester ensemble une semaine, pendant laquelle, se répartissant en équipes, un jour il faut cuisiner, un autre faire la vaisselle, un troisième servir à table, en maintenant l’harmonie partout. » « C’est une école – ajoute Susana– où nous pouvons apprendre à nous aider à surmonter les situations douloureuses ou de conflit. Lorsque ce que font les autres nous dérange, dans la cohabitation nous apprenons à accueillir cette gêne. » Et ainsi les relations interpersonnelles s’élèvent à un plus haut niveau. Approfondissement spirituel, partage de ce que chacun vit: « Aussi les douleurs… », continue encore Susana. « Certaines situations difficiles se résolvent dans la communion. Le moment culminant est la messe. Le reste de la journée on va à la plage, on joue, on se promène, on discute, et beaucoup d’autres choses qui nous distraient. » La croissance spirituelle des participants et l’impact sur les jeunes sont notables: « Ils grandissent en quantité, mais aussi en qualité: cela se voit dans l’amour pour les personnes âgées et les enfants, ainsi que dans le rapport entre eux. Certains ont déjà une famille, d’autres ont vécu une expérience à la Mariapolis Lia ou ils ont participé au Genfest de Budapest. Avec l’aide de tous, une des jeunes filles a pu participer aux JMJ en Espagne et, maintenant, elle est la référente pour celles de Rio de Janeiro. Nous avons aussi eu parmi nous des personnes consacrées, des membres d’autres Églises, des séminaristes et plusieurs prêtres. » C’est une expérience de fraternité, comme l’a définie une personne qui y participait pour la première fois, qui ensuite continue durant l’année dans les différentes paroisses de provenance. Par Carlos Mana

Cultures émergentes des jeunes

Cultures émergentes des jeunes

Du 5 au 9 février, s’est tenue à Rome l’Assemblée plénière du Conseil pontifical de la culture, consacrée aux cultures émergentes des jeunes. L’objectif était, comme l’a affirmé le cardinal Ravasi, président du dicastère, “se mettre à l’écoute attentive de la question des jeunes”, existant dans la société et aussi dans l’Église, où la difficulté dans la transmission de la foi est évidente.

L’importance de ce thème a aussi été confirmée par le Saint-Père lors de sa rencontre avec les participants, durant laquelle il a rappelé que les jeunes sont pour l’Église « un point de référence essentiel et incontournable pour son action pastorale », ajoutant que « des phénomènes indubitablement positifs ne manquent toutefois pas » comme « tant de jeunes volontaires qui consacrent le meilleur de leurs énergies à leurs frères dans le besoin ».

Farasoa Bemahazaka

L’expérience de Fara, jeune de Madagascar appartenant aux Focolari, invitée à parler sur “Formes de participation, créativité et volontariat” fait écho aux paroles du pape. À 16 ans, Fara a participé à une rencontre mondiale des Jeunes pour un Monde Uni qui s’occupaient du Projet Afrique et, avec eux, elle a expérimenté qu’il est aussi possible aujourd’hui de vivre avec la radicalité des premiers chrétiens. Quelques années après, elle est arrivée en Italie, à l’École Gen de Loppiano, où elle s’est arrêtée pendant dix mois, poussée par le désir de vivre la foi avec plus de profondeur. Là, elle a compris que « chaque homme a quelque chose à donner aussi à travers beaucoup de petites actions ; on donne et on reçoit dans la mesure où on aime. À partir de là naît le dialogue interculturel, qui commence par un dialogue interpersonnel, parce que le dialogue n’est pas entre les cultures, mais entre les personnes de différentes cultures ».

Actuellement, cette jeune femme africaine étudie l’économie et le commerce à Florence. Là, elle est entrée en contact aussi avec le Centre international La Pira, où elle a fait le service civil et a pu continuer à approfondir les rapports et les cultures de jeunes du monde entier. En outre, avec d’autres amis, elle a promu l’Association des étudiants africains à Florence, avec laquelle ils veulent maintenir vivante la conscience de leur culture d’origine et, en même temps, favoriser la fraternité universelle. Au début de l’année académique, un guichet a été ouvert pour aider les nouveaux étudiants, où une assistance est offerte pour l’exécution des documents administratifs et pour promouvoir leur insertion dans la vie sociale de Florence.

En septembre 2012, elle a participé au Genfest et est actuellement une ardente supportrice de l’United World Project, avec lequel les jeunes veulent montrer le bien qui avance et mettre en évidence le lent, mais inarrêtable chemin de l’humanité vers la fraternité.

Fara a fait siennes les paroles de Chiara Lubich : « Aujourd’hui, Jésus viendrait à nouveau pour ‘mourir pour ces personnes’, pour les sauver de tous les maux. Mais Jésus est venu vingt siècles auparavant. Maintenant, il veut revenir à travers nous. Jésus était jeune : il veut surtout revenir à travers les jeunes ! ».

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Religieux : “Yes, we live the Gospel!”

Religieux : “Yes, we live the Gospel!”

150 religieux, de différentes familles religieuses provenant de toute l’Europe, mais aussi du Liban, du Pérou et du Brésil, étaient au congrès organisé par le Mouvement des Focolari, du 22 au 25 janvier, pour le monde religieux, réalisé au Centre Mariapolis de Castelgandolfo en parallèle avec les prêtres et diacres qui participent à la vie du Mouvement.

Giancarlo Faletti, coprésident des Focolari, actuellement en voyage en Indonésie et en Océanie avec Maria Voce, était présent à travers un message dans lequel il reconnaissait l’important travail accompli par les religieux dans ces nations pour diffuser la spiritualité de l’unité : « Encore une fois, c’était fort pour moi de sentir une grande et profonde reconnaissance pour nos religieux qui ont apporté l’Idéal de l’unité dans ces terres lointaines, en plantant la graine de ce qui allait ensuite devenir, avec les années, la famille des Focolari ».

Le programme était très intense : les religieux ont rencontré quelques représentants du Centre international des Focolari, Mgr Piero Coda, doyen de l’Institut universitaire Sophia, et Marco Tecilla, le premier focolarino. En outre, le Père Fabio Ciardi, de l’École Abbà (Centre d’Études du Mouvement) et le journaliste Paolo Loriga, de la maison d’édition Città Nuova, ont également apporté leur contribution.

Cependant, l’échange effectué avec les nouvelles générations a été particulièrement important.

Les Jeunes pour un Monde Uni ont présenté l’United World Project, né de l’expérience du Genfest, qui entre maintenant dans une étape charnière.

La proposition des Rencontres, pour 2014, a suscité un grand intérêt. Le titre est : Yes We Gospel. Ce projet mondial pour les nouvelles générations de la vie consacrée, qui se réalisera dans différentes parties du monde, propose trois objectifs : faire connaître toujours plus le charisme de l’unité, rendre visible le visage jeune de la vie consacrée et faire expérimenter la beauté de la communion entre les charismes.

Le titre, “Yes, We, Gospel”, a été expliqué par le Père Theo Jansen et signifie : Yes, c’est-à-dire le oui à l’Idéal de l’unité ; We, vouloir souligner que cela se construit ensemble, pas individuellement ; enfin Gospel, la pluralité des charismes que les nombreuses familles religieuses montrent avec leur seule présence, des charismes qui refleurissent dans le jardin de l’Église s’ils sont ensemble. À ce propos, Maria Voce a envoyé un slogan, inspiré par un écrit célèbre de Chiara Lubich, pour les participants du congrès, en corrélation avec ce programme : “Regarder toutes les fleurs. L’autre est une fleur de notre jardin”.