Mouvement des Focolari

Septembre 2012

Août 31, 2012

« Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle » (Jn 4, 13-14). [1]

« Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle. »

À qui s’adressent les paroles de Jésus ? À nous, à tous les assoiffés de ce monde, conscients de leur aridité spirituelle et qui ressentent encore la morsure de la soif ; mais aussi à ceux qui ne ressentent même plus le besoin de s’abreuver à la source de la vraie vie et des grandes valeurs humaines.

Au fond, c’est à nous, hommes et femmes d’aujourd’hui, que Jésus adresse son invitation nous révélant où trouver la réponse à nos questions et la pleine satisfaction de nos désirs.

Puisons donc à ses Paroles, laissons-nous pénétrer par leur message.

Comment ?

En ré-évangélisant notre vie, en la confrontant avec ses Paroles, en essayant de penser avec l’esprit de Jésus et d’aimer avec son cœur. Alors, chaque instant est une goutte de cette eau vive que nous buvons.

Chaque geste d’amour envers notre prochain est une gorgée de cette eau. Oui, car cette eau vive si précieuse jaillit dans notre cœur chaque fois que nous l’ouvrons à l’amour envers les autres. Cette source – qui vient de Dieu – jaillit en nous dans la mesure où sa veine profonde sert à désaltérer les autres au moyen de gestes d’amour petits ou grands.

« Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle. »

Pour ne pas souffrir de la soif, donnons, nous aussi, l’eau vive que nous puisons en nous-mêmes et qui vient de Lui.

Il suffira parfois d’une parole, ou même juste d’un sourire, d’un simple geste de solidarité, pour nous redonner un sentiment de plénitude, de paix profonde, un jaillissement de joie. Et si nous continuons à donner, cette fontaine de paix et de vie prodiguera une eau toujours plus abondante, sans jamais se tarir.

Et Jésus nous a révélé un autre secret, une sorte de puits sans fond où nous pouvons puiser.

Lorsque deux ou trois sont réunis en son nom, en s’aimant du même amour dont il nous a aimés, il est là au milieu d’eux[3]. C’est alors que nous nous sentons libres, ‘un’, remplis de lumière et que des fleuves d’eau vive jaillissent de notre coeur[4]. C’est la promesse de Jésus qui se réalise, car c’est de Lui-même, présent au milieu de nous, que jaillit l’eau qui désaltère pour l’éternité.

 

Chiara LUBICH

Fondatrice du Mouvement des Focolari (1920-2008)


[1]  PdeVie publiée en 2002

[2]  Dans la tradition d’autres confessions chrétiennes, on dirait plutôt : « …les semences déposées en nous par l’Esprit saint ».

[3] Cf. Mt 18,20.

[4] Cf. Jn 7, 38.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Le temps de la Création

Le temps de la Création

Cette année encore arrive le Temps de la Création, la célébration chrétienne annuelle pour prier et répondre ensemble au cri de la Création.

Chiara Lubich : au-delà de la nature

Chiara Lubich : au-delà de la nature

Le 7 février 1971, Chiara Lubich écrit cette pensée dans son journal où elle parle de l’expérience profonde de la proximité avec les frères et sœurs qui souffrent.