Le sport peut-il aider à la réalisation d’un monde plus uni ? Peut-il créer un champ d’action et un instrument d’unité entre les personnes et entre les peuples ? Voilà quelques questions qui ont déclenché l’expérience des fondateurs de Sportmeet, en partant de leur passion commune pour le sport qu’ils se sont communiquée. “ Nous n’avons pas la prétention d’avoir la vérité en poche, nous nous sommes mis à chercher les personnes, les expériences dans le monde sportif qui pourraient nous aider dans ce travail. De là ont surgi ces année-ci, de manière synthétique, trois éléments qui déterminent l’identité de Sportmeet : la haute considération pour le sport en tant que phénomène significatif de la société ; la capacité et le but de réunir les personnes des catégories les plus diverses intéressées par le sport ; le défi de conjuguer théorie et pratique dans un contexte qui a tendance à séparer ceux qui étudient et ceux qui pratiquent le sport ». Voilà quelques extraits de l’intervention de Paolo Cipolli, président de Sprotmeet for a United World, à l’occasion de l’ouverture du septième congrès organisé par le réseau de Sportmeet à Krizevci (Croatie). Considérer le sport comme un dialogue avec la culture contemporaine, avec la conviction qu’il est possible d’apporter une aide spécifique, stimulante et positive à la culture, à la construction d’une citoyenneté active et responsable. Une centaine de participants – directeurs, enseignants de sciences de la motricité, pédagogues, athlètes, responsables de club sportifs, arbitres, éducateurs, étudiants universitaires, journalistes sportifs presque tous de conviction non religieuse – se sont donné rendez-vous du 2 au 4 octobre à la cité pilote « Mariapoli Faro » en Croatie. Ils venaient de différentes régions de Croatie et de Serbie. Etaient aussi présentes les institutions régionales et locales qui ont parrainé et financé le congrès, la télévision nationale, la radio locale et l’athlète Branko Zorko, coureur de demi-fond, trois fois champion olympique mondial sur 1500 mètres, natif du lieu et depuis longtemps en contact avec Sportmeet. Le thème “Temps libre comme ressource pour les jeunes générations”, a mis en évidence les grands changements et les risques qui viennent de l’utilisation massive d’internet et de la diffusion des nouvelles technologies, comme l’a souligné avec une préoccupation claire et passionnée Mirna Andrijašević de la faculté des sciences de la motricité de Zagreb. Alexandar Ivanosky de la faculté privée de Sport et Santé de Belgrade (Serbie), a souligné l’importance de la présence des adultes, appelé au défi de chercher avec les jeunes une approche créative – souvent seuls face aux puissants stimulants de la technologie et des réseaux sociaux. Milan Čapalija, psychiatre et Majda Fajdetić, pédagogue au ministère de l’éducation de Zagreb, ont mis en lumière les différentes méthodes de promotion pour une action pédagogique qui puisse remettre en valeur la contribution du jeu et du sport. Pour témoigner du climat d’estime et de confiance qui s’est accru ces dernières années, Alexandar Ivanosky (Serbie) mettait en lumière la capacité du sport croate d’exceller dans les jeux d’équipe et demandait une interaction plus étroite encore afin de partager l’esprit de fraternité qui anime ce groupe des Balkans ainsi que d’autres. En fin de rencontre, ils ont annoncé la prochaine Summer School 2016 qui se déroulera du 14 au 17 juillet, dans la ville de Krizevci.
Mettre en pratique l’amour
Mettre en pratique l’amour
0 commentaires