Au cœur de l’Europe, la Suisse, avec ses 7,8 millions d’habitants sur un territoire de 41 mille km, est un petit pays à la grande variété linguistique, culturelle et religieuse, souvent montré comme un modèle réussi d’intégration. La spiritualité de l’unité, particulièrement indiquée à un tissu social déjà orienté aux rapports et à l’accueil réciproque, s’est ici rapidement diffusée dès les débuts des années ‘60 et s’est enracinée avec de profondes racines. Plusieurs des intuitions à propos des développements successifs de la spiritualité des Focolari, sont liées à des séjours estivaux de Chiara Lubich dans les vallées de la Suisse. Depuis 1975 est actif, à Baar, dans le canton de Zoug, un Centre de Formation, ouvert à tous, devenu avec le temps, le cœur de la cité-pilote des focolari ‘’Eckstein’’ (pierre angulaire) où travaillent quelques petites entreprises. Le Centre favorise des moments de contact et de rencontre, non seulement entre catholiques et réformés. A la fin du mois de septembre, dans la petite ville suisse, tout d’abord dans la Salle de la Commune, et donc dans les locaux du Centre, pour un groupe plus restreint de supérieurs et de responsables, a eu lieu, (avec une contribution ‘’dans les coulisses’’des membres du focolare) une rencontre pour environ 400 religieux et religieuses appartenant à quatre-vingt communautés, parmi lesquelles une dizaine de l’Église de la Réforme et une communauté orthodoxe, ainsi que des représentants des instituts séculiers, des mouvements, des communautés et familles ecclésiales. « Aujourd’hui, nous avons besoin de nous aider à être un à côté de l’autre, à ne pas regarder nos barrières et nos diversités qui doivent rester. Mais nous devons faire de manière à ce que toutes nos diversités, resplendissent en une seule grande expérience, à la suite du Christ, et de nos fondateurs » a affirmé le cardinal João Braz de Aviz, présent à la rencontre. Lors d’une interview, le Préfet pour la Congrégation de la Vie Consacrée, a expliqué : « Toutes les différentes structures qui forment l’Église, les religieux, les religieuses, les ermites, les moines, les moniales, les frères et sœurs, les instituts séculiers, tous sont en train de chercher une voie commune. Dans la culture actuelle, tout s’est rapproché ». « En ce moment – explique-t-il – nous avons besoin d’un chemin à faire ensemble, et nous aussi, des ordres, des congrégations, de la vie consacrée, nous avons besoin d’un instrument, d’un type de vie qui nous rapproche de toutes les manières possibles. Il ne s’agit pas du chemin parcouru auparavant qui devrait se conserver, celui d’une spiritualité individuelle. On doit passer à une capacité à regarder ensemble, de regarder l’autre avec la même attention que nous nous regardons nous-mêmes. Tout cela, nous sommes en train de l’apprendre, en commençant par nous, les cardinaux ». Et il a conclu : « Je voudrais que nous tous nous puissions en ce moment, faire la somme de toutes nos beautés, et former cette grande unité, en rappelant ce que le Pape François dit : ‘’L’unité ne se construit pas en détruisant, amis en harmonisant la diversité’’. C’est un chemin qui de temps à autre crée un peu de fatigue, car nous devons apprendre à sortir vers les autres, ‘’le premier mouvement que nous devons faire pour aller vers l’autre’’, comme dit le Pape. Si nous ne sortons pas de nous-mêmes, nous restons au centre. C’est ce qui est en train de naître, ici, en Suisse, avec simplicité, comme si nous étions tous à l’école de Marie ».
Mettre en pratique l’amour
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